En préparation du dossier sur l’alimentation, le Trait d’Union est allé rencontrer les jeunes élèves du secondaire 4 de l’école Fréchette. Cela a donné lieu à de très beaux textes. Voici ce que certains ont écrit au sujet de la nourriture que l’on retrouve sur le territoire.
La chanterelle
Nos forêts, elles nous offrent beaucoup de moyens de se nourrir de façon autonome. Il y a le gibier, les petits fruits, les champignons et beaucoup d’autres choses dont on ne sait probablement pas qu’elles sont comestibles. Depuis ma jeune enfance, j’ai la chance de manger de beaux produits qui proviennent des forêts proches de chez moi, entre autres, la chanterelle qui pour moi est le meilleur champignon qu’on peut retrouver dans nos forêts. Alors, en regard de cela, je vais vous parler et vous aider à savoir les reconnaître, à savoir où elles poussent, comment les cuisiner et les conserver.
Comment reconnaître les chanterelles lorsque vous êtes en forêts ? Premièrement, leur couleur est d’un orangé qui tire vers la couleur d’un abricot, elles ont une odeur douce et subtile et puis elles ont une forme aléatoire mais particulièrement en forme de petite trompette. Deuxièmement, on les retrouve la plupart du temps dans les endroits sableux et dans des reliefs en pentes.
Comment on cuisine ça des chanterelles, est-ce que ça se conserve ? La chanterelle peut être un bon accompagnement dans plusieurs plats, comme par exemple, avec du spaghetti, avec des sushis et même dans les hamburgers. Selon moi, le meilleur repas avec ce bon champignon est, les pâtes à la sauce au vin et chanterelle. Pour qu’elle soit bonne, il faut la nettoyer, la faire cuire dans une poêle avec du beurre et après, elle peut même être dégustée sans être dans un repas.
Ensuite, pour la conserver, on peut la faire déshydrater dans un déshydrateur et puis la mettre dans des pots pour après, pouvoir en manger n’importe quand. Finalement, avez-vous le goût de cuisiner ce que vous avez cueilli au cours de votre journée?
Nora Bergeron
La pêche blanche sur le Fjord du Saguenay
Au Bas-Saguenay les sites de pêches blanches sur le Fjord sont situés à l’Anse-Saint-Jean et à Rivière-Éternité. La pêche sur la glace se déroule habituellement de février à mars. Les embarcations des cabanes se font quand la glace atteint une épaisseur capable de supporter une voiture. La largeur de la couche doit alors avoir entre 20 à 30 cm de glace ce qui équivaut donc de 8 à 12 pouces. Cela permet aux véhicules de circuler sans danger. Chaque individu, qui pêche les poissons de fond, a un nombre maximal de prises par jour de 5 poissons. Certaines espèces sont protégées et doivent obligatoirement être remises à l’eau tout comme le flétan atlantique, la raie, le crabe des neiges, le loup atlantique et tacheté et le bar rayé. La loi interdit l’échange, la vente ou le troc de poissons pris dans le cadre de la pêche récréative. Après avoir éviscéré vos captures vous pourrez les faire congeler ou bien les cuisiner à votre guise. J’ai quelques idées pour vous comme celle de faire des Fish and chips, de faire rôtir vos filets dans la poêle et finalement, vous pourrez les faire mariner.
Rosalie Boudreault
Chasser sa viande d’orignal
La chasse à l’orignal c’est principalement de marcher en forêt et faire la découverte de plein d’éléments de la nature. Trouver de nouveaux endroits, de nouveaux animaux tels qu’une perdrix sortie de nulle part, des lièvres courant et de l’éternel écureuil qui brise le silence de la forêt. Il faut savoir aménager le territoire de chasse, le marcher pour déterminer où placer les caches. Le temps de la chasse varie entre chaque zone. Comme dans la zone 27 de Sagard la chasse dure deux semaines et trois fins de semaine. Cela nous laisse assez de temps pour récolter un orignal. Il y a aussi les sentiments mitigés après avoir récolté son orignal. Le sentiment peut varier entre chaque personne. Quand j’ai récolté mon premier orignal je ressentais de la fierté, j’étais heureux, plein d’adrénaline. Cependant, je ressentais aussi une certaine tristesse d’avoir récolté cette magnifique bête…
Nathan Tremblay
La chasse au chevreuil
Pendant la dernière semaine de la chasse au chevreuil, Alain décida d’aller marcher dans la forêt pour essayer de voir s’il n’y avait pas de traces de chevreuils aux alentours. Puis, il aperçut sur un arbre, une trace de panache. Soudain, il entendit d’énormes craquements dans le bois vert près de lui. Alain sortit alors son sifflet de chasse pour approcher l’animal étranger qui était à proximité. Il vit l’énorme chevreuil mâle prêt d’un jeune qui le fixait. Le chasseur était tellement sous le choc qu’il ne savait plus quoi faire, il avait de la difficulté à se tenir debout et même à lever son arc. Par chance, il prit son courage à deux mains et tira sur le chevreuil pendant qu’il commençait à courir. Le magnifique animal marcha quelques kilomètres pour ensuite s’écraser au sol. Finalement, Alain finit par déguster une fondue de chevreuil en famille.
Alex Boudreault
Lila le cerf
En ce beau matin ensoleillé de fin d’automne, je pars ramasser l’enclos de mon âne nommé Jack qui est situé à côté de l’enclos des cerfs. Après avoir ramassé les excréments de Jack, je tombe nez à nez avec un bébé cerf qui a été frappé et poussé en dessous de la clôture. Il a l’air blessé. Alors, j’embarque le bébé cerf dans mon chariot de fortune que j’ai fabriqué moi-même et je l’apporte à la grange où mon grand-père m’attend pour aller nourrir les cerfs. Surpris de voir que j’ai un cerf dans mon chariot, il le prend et le met dans un petit enclos exprès pour ce cas. Finalement, pendant toute son enfance, ce bébé femelle qu’on a nommé Lila, fut nourri au biberon par mon grand-père jusqu’à sa maturité.
Jacob Gaudreault de la Ferme des Cerfs Rouges