Un nouveau service d’ostéopathie dans la région

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Depuis le début du mois de janvier, l’ostéopathe Charles Pichet propose ses services à la Clinique Médicale de l’Anse-Saint-Jean. Centrale, elle lui offre une belle vitrine pour faire connaître sa pratique, à proximité d’autres patriciens de la santé, accueillants et ouverts. Tout récemment installé au bout du rang Saint-Louis à Petit-Saguenay, avec sa conjointe Faustine et leur fils de 4 mois Léonard, Charles nous raconte comment et pourquoi ils ont choisi le Bas-Saguenay.

Charles Pichet est un Montréalais d’origine né dans le quartier central de Rosemont. Après des études en philosophie et en environnement, il complète un AEC Guide plein air en Gaspésie, à la recherche d’aventures et de grand air. De 2012 à 2017, il retourne vers la métropole pour compléter des études en ostéopathie au Collège d’Études Ostéopathiques de Montréal (CEOM). Sa formation théorique et pratique s’étend sur 4 années et demi, suivie de 2 années de clinique externe. Enfin, parallèlement à l’exercice de son droit de pratique, il réalise sur 2 ans un clinicat, qui inclut un essai clinique, pour finaliser son cursus. Son étude, qui a porté sur l’influence du traitement ostéopathique sur la récupération post-chirurgicale, obtient des résultats positifs sur l’atténuation de la douleur, une meilleure récupération et qualité de vie.

Un service de proximité complémentaire


Qu’est-ce que l’ostéopathie? « C’est une grosse question! », répond Charles en riant. Dans ses mots, l’ostéopathie est une médecine manuelle qui vise le rétablissement de la mobilité de l’ensemble des structures anatomiques de l’organisme, afin d’en optimiser le fonctionnement. Au centre de l’ostéopathie est une conception qui prend en compte la globalité, c’est-à-dire qui considère à la fois toutes les composantes qui forment un ensemble, à l’image des maillons d’une chaîne ou de tout ensemble fonctionnel. Par exemple, remonter à l’origine d’un mal de cou pourrait finalement pointer vers une problématique au bassin, même si le symptôme, la douleur, se manifeste ailleurs dans le corps.

Quel est donc la différence entre l’ostéopathie et d’autres pratiques comme la chiropratie, la physiothérapie, ou même l’acupuncture, par exemple? « Grossièrement, les problématiques sont relativement similaires, mais l’approche utilisée est différente. On ne travaille pas de la même façon, mais on vise le même résultat, qui est la disparition des symptômes ou de la douleur », répond Charles. « Parfois, certaines personnes répondent mieux à une approche qu’à une autre. Mais c’est aussi pour ça que le travail des différentes disciplines entre elles enrichit le vocabulaire de soin. » Selon la perspective du praticien, chacun, avec ses mots et sa perspective, va présenter la problématique et le traitement à administrer avec son angle, son langage. Il existe une base commune que tout le monde comprend dans la santé, les notions anatomo-physiologiques, mais il y aussi le langage et la perspective de chaque discipline. « Moi ce qui m’intéresse c’est la perspective de chacun, je suis un grand curieux », complète-il.

Devant la grande fenêtre de la cuisine qui s’ouvre sur les champs enneigés, les montagnes de Saint-Louis et le ciel bleu de janvier, Charles me partage son bonheur d’avoir fait l’acquisition de sa charmante maison dans ce cadre bucolique. Il évoque au passage le rêve de peut-être un jour exercer sa profession chez lui, au cœur de ce paysage. Tout au long de leurs recherches pour trouver l’endroit où se poser, lui et sa conjointe avaient deux critères : la beauté du paysage et le dynamisme de la communauté, dans lequel ils souhaitent prendre racine dans tous les sens du terme. En effet, Charles et Faustine suivent la certification en design de permaculture (CDP), et caressent le rêve de développer leur autonomie alimentaire à l’échelle de leur famille.