
Notre imagination entre en jeu. De notre côté, à Noël, nous recevons beaucoup de jouets mais nos grands-parents recevaient seulement une orange ou une pomme. Des jouets qui étaient fabriqués en bois et des vêtements faits de laine. Ça devait être triste mais au moins ils recevaient ces cadeaux de la part de leur famille qui les aimaient beaucoup. Pour le repas des fêtes, tout le monde se rassemblait et mangeait des pâtés à la viande, du gâteau aux fruits, de la dinde, de la tourtière et des tartes au sucre. C’était le moment où les familles célébraient la fin de l’année en dansant et en chantant.
En 2018, l’école est bien différente d’autrefois. Nous faisons des mathématiques, du français, de l’éducation physique, des sciences, de l’univers social, de l’école en réseau, de l’anglais, de l’art dramatique, de l’art plastique, de l’éthique et culture religieuse, de projets particuliers, etc. C’était bien différent pour nos ancêtres. Ils travaillaient avec leurs parents sur la ferme et ne pouvaient pas toujours aller à l’école car ils avaient des tâches à la maison. Ils transportaient du bois et ils avaient aussi des poêles à bois. Ils voyageaient en calèche, à pied et en train. En 2018, les moyens de transports sont nombreux. Nous avons l’avion, les voitures, les autobus, le train, le métro, etc. Notre imagination se ferme. Nous sommes chanceux d’avoir autant de choix.

Une photo bien mystérieuse
Au milieu de la photo, nous pouvons voir Ovide Houde, le premier Houde à débarquer à Petit-Saguenay. C’est aussi l’arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père d’Albert Lavoie. Il avait une ferme sur la coulée. Les pompiers ont réalisé un exercice de feu cette maison laissée à l’abandon en 2013. À droite sur la photo, il y a Edmond Houde, le fils de Ovide Houde et à gauche, c’est monsieur Pierre « Pitre » Gagné qui était le forgeron du village.