Cuisiner ici-même ! Un service essentiel à la communauté

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Nathalie Pelletier, Caroline Thibeault, Noëlle-Émilie Gagné, Nadia Bergeron et en avant Dominique Pelletier. Absentes sur la photo : Johanne Boies et Rita-Rose Côté.

Tout le monde le sait, il ne faut jamais aller faire son l’épicerie quand on est affamé ! Et si en plus une odeur délicieusement invitante embaume le lieu, il devient presque impossible de résister ! En allant à la rencontre des femmes qui préparent tous ces merveilleux produits Cuisiner ici-même, je vous emmène en balade au pays des belles saveurs.

L’épicerie Amyro, au cœur du village de L’Anse-St-Jean

Dominique Pelletier, co-propriétaire de l’épicerie Amyro depuis 2018, est également responsable du département de la cuisine.  Elle précise : « Les recettes cuisinées ici sont des héritages de nos grands-mères, des recettes traditionnelles, et c’est ça qui nous démarquent. On propose de nouvelles recettes aussi, mais les plus populaires, cela reste les traditionnelles ! Avec le Marché Richelieu, il y a un service Tout frais, tout prêt, mais nous autres on voulait garder nos recettes ! »

En plus d’être un service très apprécié de la communauté, le secteur Cuisiner ici-même permet d’éviter le gaspillage alimentaire. « Avec les pommes poquées, on fait des tartes, les bananes sont bien mûres, on les écrase et on prépare des galettes ! Même chose pour les légumes, la viande ou le poisson. », conclut celle qui gère une équipe de 6 à 7 cuisinières, ce qui représente tout de même un quart des employés de l’épicerie.

Bonichoix, l’épicerie au coin des routes !

Angèle Lavoie, Céliane Gagné, Guylaine Houde, Diane Gaudreault et Mireille Gagné.
Absentes sur la photo : Johannie Dallaire, Adrienne Gaudreault, Jacinthe Bouchard et Sarah Dallaire.

Angèle Lavoie, qui administre la cuisine chez Bonichoix, m’explique : « On a toujours eu un comptoir de mets préparés ici, très apprécié de la communauté. On a aussi les travailleurs qui viennent chercher leur menu du jour ! Depuis 2 ans, on offre également un service de traiteur à l’école Fréchette, du lundi au vendredi, pour les professeurs et les étudiants du primaire et du secondaire ! »

Ici aussi, les recettes familiales qui ravivent de beaux souvenirs ont leurs incontournables, comme la tourtière du jeudi ou la fameuse tarte aux corn flakes ! « Chaque été, tous les vendredis, on fait un méchoui dehors, à la broche, à l’ancienne ! Les gens s’arrêtent, attirés par cette belle odeur ! »

Celle qui a à cœur l’environnement, élimine tranquillement tout le styromousse des contenants et son bac brun est toujours bien rempli. Dès le début 2023, un programme Food Hero permettra encore plus d’éviter le gaspillage alimentaire tout en proposant des prix aux rabais très intéressants.

La Coop de consommation de Petit-Saguenay

Antoinette Houde et Marise Bélanger en plein action.

À la Coop de consommation de Petit-Saguenay, le menu du jour est offert juste les jeudis et vendredis. « C’est le manque de personnel qui nous oblige à restreindre notre offre mais il y a toujours des plats Prêts à manger de disponibles. » souligne Marie-Claire Lavoie, directrice du lieu qui, du même coup, est souvent appelée à faire des remplacements dans tous ses départements, notamment en cuisine.

Avec le coin bistro, la clientèle, composée essentiellement de travailleurs, peut se réchauffer un plat et le manger sur place. Bientôt les motoneigistes viendront en groupe se restaurer à la chaleur du lieu. « On a également une petite clientèle de personnes âgées, de personnes seules, qui ne veulent pas toujours cuisiner. » conclut celle qui gère également un service de traiteur ! « En travaillant dans un village comme Petit-Saguenay, on doit s’adapter à la réalité du lieu : il n’y a pas de casse-croûte à l’année longue, les poutines et le menu croquette fonctionnent très bien aussi ! »

L’épicerie Gérald Simard près de l’église à Rivière-Éternité

Cécile Bouchard et Cynthia Tremblay devant leur comptoir de Prêt à manger.

Les deux sympathiques responsables du Prêt-à-manger me reçoivent en fin de journée à l’épicerie Gérald Simard de Rivière-Éternité. « Depuis 20 ans que je travaille ici, on a toujours eu un comptoir de Prêt à manger », commente Cécile Bouchard. L’hiver même si c’est un peu plus tranquille, on a quand même les gens des chalets ou des cabanes à pêche. Cette année, c’est nouveau, on fait nous-même nos sandwichs, on en dépose d’ailleurs à l’accueil au Parc national du Fjord-du-Saguenay. »

Il y a également un service de traiteur qui fonctionne très bien « On offre ce service à la communauté et on la remercie de nous commander des buffets, c’est une roue qui tourne. La cuisine faite maison, ça goûte les menus d’autrefois, avec ces odeurs qui nous rappellent notre enfance, on se nourrit l’âme autant que le corps. À chaque fois que l’on fait cuire une tourtière ou des pâtés de viande, les clients de l’épicerie s’enthousiasment, et moi ici je n’ai pas l’impression de travailler, je m’amuse, j’aime tellement ce que je fais, le contact humain, cuisiner pour la communauté, quel beau métier tout de même ! » conclut Cynthia avec un sourire grand comme ça !