Les changements climatiques représentent le plus grand défi que notre société aura à relever dans les prochaines décennies. L’éducation relative à l’environnement et au développement durable est un facteur clé vers la transformation graduelle de nos sociétés. Les enfants fréquentant nos écoles sont appelés à devenir des ambassadeurs au sein de leur famille et de leur communauté. C’est pourquoi, notre école s’est inscrite dans le mouvement EVB en adoptant les principes EVB dans son projet éducatif.
Pour réduire notre empreinte carbone, plusieurs avenues sont possibles. Notre école a décidé de promouvoir la culture de végétaux dans les classes. Cette activité vise à sensibiliser les élèves au fait que les plantes absorbent du CO2 lors de la photosynthèse. De plus, la culture permet d’augmenter l’autonomie alimentaire, tout en permettant l’utilisation du compost fabriqué à notre école et enfin, les plantes que l’on cultive soi-même contribuent à une saine alimentation.
Des mini-serres ont été installées près des fenêtres de toutes les classes du primaire. Deux serres sont installées dans des classes du secondaire. Les mini-serres sont munies d’un système d’éclairage et une minuterie permettra d’éclairer les plantes pendant les fins de semaine.
Tout au long de ce projet, nous encourageons les élèves à réduire leurs déchets en utilisant des récipients récupérés à la maison pour effectuer le semis de leurs graines. Par exemple, des boîtes d’œufs ont été découpées afin d’y placer des pastilles de tourbe humides et des récipients de lave-vitres ont été découpés pour servir de plateaux imperméables. De plus, en compostant les matières organiques, l’école pourra fabriquer du compost utilisable pour les plantations de l’an prochain.
Pour ce printemps, tous les élèves du primaire ainsi que certains du secondaire ont planté des tomates et des fines herbes. Chacun des élèves du primaire pourra rapporter ces plants chez lui, les entretenir pendant l’été et récolter les fruits à l’automne. Le surplus de production de plants au printemps a été mis en vente auprès des membres du personnel et de la communauté afin d’autofinancer une partie de cette activité. Ce projet a pu bénéficier d’une aide financière de 1600 $ provenant principalement de la Fondation Monique Fitz-Back ainsi que de deux quincailleries de Chicoutimi.