La notion d’arrière-pays dans un parc national

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La notion d’arrière-pays fait référence à une activité non organisée, c’est dire que l’on y retrouve aucune signalisation, aucun sentier, aucun service. L’accès à cette portion du territoire vierge se fait en respectant les principes du « sans traces ».

Plusieurs parcs nationaux à travers le monde, notamment en Amérique du Nord, offrent la possibilité aux visiteurs d’avoir accès à l’arrière-pays. Le parc national du Fjord-du-Saguenay ne fait pas exception. L’arrière-pays permet à une certaine catégorie d’adeptes de plein air, de vivre avec un maximum de liberté et de jouissance des richesses naturelles du parc. Il propose une expérience de grande nature basée sur un sentiment de solitude et d’isolement.

En été, il est permis d’accéder à ce territoire en randonnée pédestre aux endroits réservés à cette fin (voir carte sur le site web sepaq.com), en séjour ou en accès quotidien. En hiver, il est permis de le découvrir en raquette ou en ski nordique. En tout temps, plusieurs modalités dictent les comportements à observer (camping, feux de camp, modes de déplacement, etc.).

Avant d’accéder à l’arrière-pays, le visiteur doit déposer une demande de permis d’accès via un formulaire disponible en ligne. Le parc délivre ensuite le permis et les participants à l’expédition doivent acquitter des frais selon le type d’accès choisi (quotidien ou en séjour).

Des contraintes peuvent influencer le parc dans l’émission d’un permis d’accès, en fonction d’enjeux de conservation, de sécurité ou de conflit d’usage. Le parc demeure attentif à un possible effet cumulatif de fréquentation et respecte la capacité d’accueil du milieu naturel, évitant ainsi toute dégradation.

Au parc national du Fjord-du-Saguenay, l’accès à l’arrière-pays permet de vivre une expérience privilégiée de grande nature, sur un territoire dénudé d’indices de présence humaine et ou le mot « aventure » prend tout son sens.

Une occasion pour les visiteurs aguerris de mieux connaître les habitats, la flore et la faune d’un milieu forestier intègre et de mettre à profit tous leurs sens, la vue, l’odorat, le toucher et l’ouïe (incluant le silence).