La Nature : « Que ferait-on sans ailes! »

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Sortir en nature donne des ailes en retrouvant un certain équilibre, permet d’évoluer sereinement et nous apprend à nous connaître, à nous respecter, et à aimer le tout qui nous unit.

L’âme d’enfant n’exclut pas les rides ou les têtes qui se déplument. Elle est cette petite flamme qui nous fait vivre, et ce, toute notre existence.

Parfois, cette chandelle intérieure vacille selon les aléas de la vie. L’oxygène est bien connu pour alimenter la flamme, alors quoi de mieux que d’aller en nature pour la raviver!

Quel privilège d’être entouré d’une nature si généreuse et si facile d’accès. L’affluence du tourisme en est la preuve. De tous horizons et de milieux sociaux divers, de nombreux visiteurs viennent décompresser chez nous. Chaque année, un nombre grandissant ressent le besoin d’un retour aux sources. Est-ce un indice de malaises sociétaires où tout n’est que vitesse et rentabilité? Il est permis de se poser la question!

Mais comment peut-on jongler avec cette réalité en nuisant le moins possible à ce joyau naturel? Quels bénéfices chacun peut en tirer personnellement pour son bien-être physique, mental et spirituel?

Que l’on soit randonneur 4 saisons, ornithologue, dévaleur de pentes, propriétaire d’une terre à bois, amateur de cabanes à sucre, peintre, photographe, pêcheur, pagayeur, chasseur, contemplateur, travailleur… ou tout à la fois, l’on se doit de respecter, de protéger ce cadeau divin. Et pour cela il faut l’aimer, et pour l’aimer, apprendre à connaître cet environnement et pour le connaître, le côtoyer.

Connaissez-vous l’habitat dans lequel vous évoluez ?

Voici un petit test en famille, entre amis, ou en solo bien intéressant à faire.

En faisant écouler le sablier pendant 5 minutes, nommez 5 résineux, 5 feuillus, 3 petits fruits sauvages, 10 mammifères (terrestres et/ou aquatiques), 5 oiseaux résidant toute l’année (diurnes et/nocturnes), 5 oiseaux nicheurs migrateurs, 5 insectes, 5 poissons (eau douce et/ou salée), 2 minéraux, 2 champignons, 3 reptiles et batraciens, pour un total de 50.

Si vous manquez de temps, vous pouvez toujours en ajouter! Le but est, en comparant les résultats, d’apprendre l’un de l’autre et de se motiver à faire quelques recherches.

La diversité des paysages, l’onde omniprésente, les couleurs, les sons, les odeurs, nous émerveillent l’âme et réveillent nos sens. Tout est harmonie. Cela apaise le corps et l’esprit.

Comment cela agit-il? Quelques connections innées se seraient-elles égarées de par le rythme effréné de la vie « moderne »? En côtoyant la puissance au naturel en retrouve-t-on le chemin? Laissons donc une part de magie. Chacun d’entre nous a déjà fait l’expérience d’un bon bol d’air bénéfique.

Personnellement, j’ai toujours travaillé à l’extérieur, par tous les temps, et dans le plein air, de nombreuses années. Un grave accident est survenu il y a 3 ans ½ et ce qui me motive et m’aide à accepter ce nouveau corps et cette nouvelle situation, c’est d’être en contact avec cette chère Nature. Même si je passais des heures tous les jours ou presque dans la forêt et ses différents écosystèmes, le seul fait de faire un petit tour d’une heure me ravive la flamme et m’aide à avancer. Comme dirait un certain Léon : « petit train va loin! »…

Sortir en nature donne des ailes en retrouvant un certain équilibre, permet d’évoluer sereinement et nous apprend à nous connaître, à nous respecter, et à aimer le tout qui nous unit.

Il y a quelques années, une publicité de la pharmacie Gilles Labbé le long de la remontée du Mont-Édouard disait ceci : « Un remède de grand-mère : va jouer dehors! ». Cela résume en quelques mots le bien fait sur la santé, tant physique que mentale, du plein air qui permet ainsi d’entretenir un bon système immunitaire.