L’état d’alerte a sonné pour l’école Marie-Médiatrice. Dans les premiers jours du mois de novembre, une rencontre virtuelle a eu lieu entre le personnel enseignant, la direction de l’école, les parents des élèves, la direction municipale, le maire, un conseiller municipal, la responsable de la garderie en milieu familial et une personne du regroupement AGIR. Force est de constater que le nombre d’élèves diminue dramatiquement. Donc, le sujet principal de discussion à cette rencontre: Quelles sont les solutions pour sauver notre école!
Cette inquiétude plane depuis plusieurs années. Des actions ont été mises en place afin d’attirer de nouveaux élèves à Marie-Médiatrice. Du côté de la direction de l’école et la Commission scolaire, certaines initiatives ont connu un franc succès, comme lorsque vers 2012, l’école prenait le tournant d’école à pédagogie alternative. S’en est suivi la mise en place de l’école à projet Faune et Flore.
Du côté municipal, des actions ont été mises en place pour sauver l’école, comme celles d’assumer les coûts du transport des élèves provenant des autres municipalités, et d’assurer le déneigement de la cour en échange d’un local dédié à la bibliothèque municipale, l’engagement du personnel pour assurer le service de garde (matin, midi, soir et journées pédagogiques), le prêt de personnel pour la comptabilité du Club des Petits déjeuners.
Suite à cette rencontre du début novembre, de nouvelles orientations et actions seront mises en place, comme la réalisation d’une vidéo promotionnelle présentant le milieu. Un sous-comité a été formé pour monter ce projet dont la municipalité assumera les coûts.
Ce n’est pas par manque de volonté que l’école est en état d’alerte, plusieurs démarches ayant déjà été réalisées. Le réel problème est le manque de jeunes enfants dans le milieu. Pourtant, la plupart des maisons à vendre ont toutes trouvé preneur, de jeunes couples ou familles décident de venir s’installer ici, et nous en sommes très fiers ! Cependant, on remarque que tout près de 30% des enfants d’âge scolaire ne sont pas inscrits à l’école du village. Il faut réfléchir à ce que l’on doit faire pour les courtiser. Des éléments afin de faciliter la vie des jeunes familles ont pourtant été mis en place dans les dernières années, comme d’allonger les heures du service de garde pour accommoder les parents qui travaillent à la Ville de Saguenay.
La municipalité continue d’envisager d’autres options pour attirer de nouvelles familles. Dans les prochains mois, elle considérera l’éventualité de développer un quartier de mini-maisons sur son territoire, un type d’habitation qui attire une clientèle à la recherche de petits coins paisibles.
Ainsi la municipalité va également répertorier et promouvoir les terrains vacants pour de futures constructions résidentielles. Avec la crise sanitaire, plusieurs personnes désirent s’éloigner des grands centres pour venir vivre en nature, un retour aux sources.
Rivière-Éternité pense également offrir des subventions ou compensations aux familles qui s’inscriront à Marie-Médiatrice. Ces pratiques se font déjà dans des municipalités voisines, afin d’attirer le plus de jeunes possible.
C’est donc un cri du cœur que nous lançons à toute la population du Bas-Saguenay. Cette bataille ne pourra pas se gagner seul. Une école dans une municipalité est un service vital et essentiel au développement de celle-ci. La municipalité de Rivière-Éternité portera donc ce combat à bout de bras et utilisera toutes les ressources disponibles afin d’atteindre les objectifs visés. Toutes personnes, partenaires ou réflexions qui pourraient aider à augmenter le nombre d’élèves à l’école Marie-Médiatrice seront pris en considération. L’union fait la force !