Le Trait d’union fête ses 20 ans

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Des exemplaires du Trait d'union sur une table
Le Trait d'union a 20ans. Crédit photo : Cécile Hauchecorne

Être à la barre du Trait d’union depuis près de 15 années, c’est aller à la rencontre des gens d’ici, récolter leurs histoires, leurs rêves et leurs visions. C’est se balader au milieu de magnifiques projets, être touchée par la force fragile de nos aînés, ces bâtisseurs d’une communauté qui attire tant de nouveaux humains, c’est ressentir une immense fierté à mettre de l’avant la solidarité et l’entraide qui caractérisent notre coin de pays.

Être à la barre du Trait d’union, un média pour mais surtout par les gens du Bas-Saguenay, c’est aussi ne jamais vraiment savoir de quoi sera fait le prochain numéro, et être à chaque fois émerveillée par la qualité et la diversité des textes, des jeunes et des moins jeunes, car au Trait d’union les lecteurs sont aussi parfois des auteurs. Toujours accompagnée d’un fabuleux comité de rédaction en guise d’équipage, la magie opère, la parution que l’on tient entre nos mains, elle arrive à nous étonner nous-mêmes.

Le Trait d’union, c’est une recette simple et efficace, celle qui fête ses 20 ans aujourd’hui et qui a su garder le cap des nouvelles positives et constructives si bien établies par ses fondateurs.

Être à la barre du Trait d’union, c’est aussi devenir l’artisan d’un équilibre budgétaire de plus en plus difficile à maintenir. Les médias régionaux doivent depuis quelques années surfer sur une vague d’augmentations dont je ne vous détaillerai pas les tsunamis en tout genre, mais qui font que notre publication reste la seule et unique à distribuer une version papier dans la région. Et on y tient à cette édition papier ! Bien sûr, nous avons depuis fin 2016 un site internet, fabuleuses archives de l’histoire du Bas-Saguenay, mais rien ne pourra jamais remplacer le bonheur de découvrir dans sa boîte aux lettres la photo couverture du nouveau Trait d’union.

Il va falloir repenser le mode opératoire, peut-être une Coopérative de solidarité, peut-être une OBNL, mais ce qui est certain, c’est que ce choix se fera collectivement. Comme on le dit si bien dans nos bureaux : Tout seul, on va plus vite, mais ensemble on va plus loin !

Car s’il y a bien une chose de certaine, c’est que ce sera vraiment et uniquement ensemble que l’on arrivera à vivre un autre 20 ans de belles nouvelles !