On le savait déjà depuis plusieurs mois, mais Scierie Petit-Saguenay a annoncé récemment la reprise de ses activités. L’entreprise, qui est une copropriété de Scierie Dion et Fils et de PFL, a investi environ 1M$ pour l’acquisition des actifs de la défunte Coop Valoribois, la mise à niveau des équipements et la constitution d’un fonds de roulement. Depuis, l’entreprise est en rodage et serait sur le point d’atteindre les objectifs de production quotidienne qui lui permettront d’être rentable.
La relance survenue dans le courant du mois de mars a permis d’embaucher 17 travailleurs, dont près des deux tiers proviennent de Petit-Saguenay, le reste étant composé de résidents du Bas-Saguenay. La relance de l’usine aurait d’ailleurs déjà des retombées dans le milieu puisque plusieurs des travailleurs qui travaillaient à l’extérieur ont maintenant un emploi à proximité et d’autres souhaitent pour leur part déménager sur place.
Frédéric Laliberté se dit d’ailleurs très satisfait de l’équipe embauchée : « Les travailleurs sont très motivés et on sent bien qu’ils ont envie que ça marche. Nous croyons qu’une bonne équipe peut faire toute la différence et nous semblons être sur la bonne voie de ce côté.» Pour ce qui est de la nouvelle directrice des opérations, Géralde Pelletier, il est très satisfait de son embauche : « C’est celle qui a le plus répondu à nos attentes. Elle partage la même vision que nous et elle a démontré son désir de faire de cette relance, un succès à court, moyen et long terme. »
La période de rodage des dernières semaines a d’abord servi à améliorer la productivité des opérations de sciage. Maintenant l’entreprise consacre beaucoup d’énergie au développement d’un panier de produits intéressant qui répond aux besoins du marché. Ce sont ces deux facteurs combinés qui permettront à l’entreprise d’atteindre le seuil de rentabilité et d’assurer son avenir.
Pour l’heure, le mariage entre Scierie Dion et Fil et PFL semble heureux. Les deux partenaires sont très impliqués dans leur entreprise conjointe, Scierie Petit-Saguenay. Ils partagent ainsi des ressources administratives et techniques qui permettent d’atteindre des économies d’échelle qui ne seraient pas possible si chacun travaillait de son côté. Selon Frédéric Laliberté, « Nous sommes très chanceux de pouvoir compter sur l’expertise et le réseau de contact impressionnant des frères Dion. »
Cette synergie pourrait d’ailleurs être porteuse pour l’avenir de la scierie. Bien qu’il soit trop tôt pour parler d’expansion, Frédéric Laliberté indique que l’avenir pourrait être prometteur : « Nous sommes une pépinière de bonnes idées. Évidemment, nous devons monter une marche à la fois et il faut d’abord s’assurer de rentabiliser l’usine. Nous avons quand même réussi à obtenir un volume de bois du côté du bureau de mise en marché, ce qui est assez difficile à avoir. C’est le genre d’opportunité qu’on ne peut pas négliger. »