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Anse-St-Jean, Canada
lundi 28 avril, 2025

Le comité des familles de Petit-Saguenay renait de ses cendres

Le premier comité famille de Petit-Saguenay avait travaillé à la création d’un service de garde à l’école du Vallon.

Plus de dix ans après la cessation de ses activités, le comité des familles de Petit-Saguenay reprend du service avec une toute nouvelle équipe ! Une quinzaine de femmes très motivées se sont ainsi jointes à l’aventure et se réunissent depuis l’automne pour mettre à jour la politique familiale de la municipalité et améliorer les services aux familles dans le milieu.

Dans sa mouture précédente, le comité avait concocté la toute première politique familiale de la municipalité, travaillé à la création d’un service de garde à l’école du Vallon et à l’ouverture d’une garderie en milieu familial à proximité, obtenu l’aménagement d’un nouveau terrain de jeu en arrière de l’école, géré le camp de jour et organisé diverses activités dont quelques Saint-Jean-Baptiste mémorables.

S’appuyant sur ces acquis, le nouveau comité discute présentement de plusieurs projets potentiels, dont l’aménagement d’un second parc pour enfants dans la municipalité et l’organisation d’activités plus fréquentes pour les adolescents. La joujouthèque sera pour sa part rendue plus accessible et la poursuite du service de transport pour la Maison des Jeunes est largement souhaitée.

Comme l’indique Lisa Houde, adjointe administrative et responsable de la vie communautaire à la municipalité de Petit-Saguenay : «Je l’ai expliqué au comité, ce qui est important c’est que les gens s’impliquent personnellement pour réaliser les projets. Les filles ont bien compris ça. Elles sont positives et ont de très bonnes idées. C’est beau de voir que la relève est au rendez-vous ! »

Lisa Houde précise que le comité est ouvert à tous les parents, hommes ou femmes, peu importe l’âge de leurs enfants : « L’objectif c’est de s’organiser pour améliorer la qualité de vie des familles. Après, on veut aussi organiser des activités pour les jeunes de tous les âges. »

La balade du bac bleu !

camion de recyclage au petit matin
La tournée du camion de recyclage commence dès 3 heures du matin ! Crédits photos : Cécile Hauchecorne

C’est de bon matin que Paul Larouche m’embarque dans son camion pour faire la tournée des bacs de récupération. Je le retrouve sur le parking du Camp de Base alors que le soleil n’est pas encore levé.

Ce chauffeur m’explique qu’il commence son circuit à 3 heures du matin. « Avec mon camion, je fais Rivière-Éternité et L’Anse-Saint-Jean, ça me prend au minimum 10 heures. » J’apprends à cette occasion que c’est le même camion qui récolte les vidanges. « Nous autres, il faut juste s’assurer, avec notre caméra intégrée, qu’il ne reste plus de poubelles dans la benne quand on part le matin. »

Il arrive à Paul de sortir ramasser les bacs, mais seulement ceux qu’il a lui-même fait tomber. D’où l’importance, surtout en hiver avec la gratte, de bien respecter la distance recommandée (environ 1,5 mètres de la route) quand on met son bac sur le bord du chemin. Personne n’a envie de voir son contenu s’éparpiller dans le vent !

L’arrivée au Centre de tri

montagne de papier et cartons compressés
Avec le nouveau centre de tri, mis en fonction deux semaines avant ma visite, on atteint 90 % des matières récoltées qui sont recyclées !

Vers 15 heures, le camion vide sa benne au nouveau centre de tri de Ville Saguenay sur le Boulevard Saint-Paul. J’y rencontre Pierre Paradis, directeur général du lieu qui compte une soixantaine d’employés. Le centre réceptionne entre 14 et 18 camions par jour. (70 à 90 tonnes.)

Le directeur générl de l'entreprise
Pierre Paradis, directeur général du nouveau centre de tri qui compte une soixantaine d’employés.

« Ici on travaille avec aussi des personnes à limitation, avec des horaires aménagés, plus souples, en fonction de leur capacité. On s’adapte mais il me faut entre 25 et 26 trieurs par jour », m’explique le directeur en précisant qu’un partenariat est mis en place avec Inclusion, un organisme communautaire de Jonquière : « On a une intervenante ici à temps plein, elle aide à instaurer une bonne communication, et grâce à elle on peut placer les personnes à la position la plus adéquate pour chacun. Dans un contexte de production, il y a des normes de sécurité à respecter. Enfin, ici tous les employés gagnent le même salaire. Ce qu’on essaye et qu’on réussit quand même bien, c’est qu’il y ait une véritable intégration, on établit un horaire qui doit être respecté, les règles sont les mêmes pour tous, tout en restant dans une position de compréhension. »

85 % du bac de récupération est recyclé !

tapis roulant du centre de tri de Ville Saguenay

Ces statistiques ont été établies à partir des données récoltées dans l’ancien centre de tri. Avec le nouveau, mis en fonction deux semaines avant ma visite, il est certain que ces pourcentages devraient grandement s’améliorer, et atteindre 90 % de matière recyclée !

Dans les 10% de rejets, il y a des déchets, des matières qui ne devraient pas se retrouver dans un bac bleu, mais aussi des petits morceaux qui s’en allaient directement dans la poubelle. Avec la nouvelle technologie de tri qui utilise autant le laser que les aimants, il sera possible de pouvoir les recycler adéquatement. En fait, si tout le monde séparait chez lui correctement le contenu de son bac bleu, le travail du personnel le long des tapis serait bien moins ingrat.

Responsabilité citoyenne !

On trouve de tout dans un bac de récupération, des couches, des bâches, des toiles de piscine qui bloquent les tapis du centre de tri. Les appareils électroniques, c’est pourtant à l’écocentre qu’ils seront démontés et valorisés !

Pour ce qui est du nettoyage des contenants, il est vrai que le citoyen n’est pas obligé de le faire mais il faut toujours garder à l’esprit que ce sont des êtres humains qui font le tri. « La sauce à spaghetti après deux semaines, ça se peut qu’elle ait une drôle de senteur ! », souligne Pierre Paradis qui le mentionne fréquemment lors de conférences.

« Si on suivait à 100 % ce qui est écrit sur les pamphlets, cela faciliterait grandement nos opérations, tout en les rendant plus efficaces. La machine est conçue pour trier ce qu’il y a dans votre bac, et moi un chaudron, j’ai pas lu ça dans le guide des bonnes pratiques! »

Tapis roulant au centre de tri

« Prenons l’exemple des sacs. Un sac de sacs c’est parfait, mais un sac empli de matières recyclables, c’est pas l’idéal. Moi j’ai deux opérations à faire, récupérer le sac et mettre les matières sur un autre tapis ! Je le répète, si tout le monde respecte les consignes, ça facilite grandement notre travail. Ça évite les arrêts, ça évite les bris mécaniques, quand il passe un morceau de métal. C’est quelque chose qui serait tellement simple à gérer à la source ! »

Après le tri ?

La plupart de la matière récupérée au centre de tri est revendue au Québec, ou au Canada, mais parfois aussi aux États-Unis. « Le métal à date, c’est au Québec ou en Ontario qu’il part. Par contre, l’aluminium va aux États-Unis. C’est la seule place où il y a une usine pour le transformer ! Nous on le vend à des entrepreneurs du Québec mais je le sais que l’usine est aux États-Unis », conclut Pierre Paradis.

À la fin de cette grande journée, je repars vers L’Anse-Saint-Jean en me disant qu’on a définitivement toutes et tous un rôle à jouer pour une meilleure gestion de nos déchets. Et puisque même la plus moderne des machineries ne peut trier nos erreurs, qu’une personne est obligée de le faire à notre place le long d’un tapis roulant, soyons et restons vigilants au moment de remplir notre bac de récupération.

Une nouvelle patinoire à Fréchette

Jeunes sur la patinoire extétrieure de L'Anse-Saint-Jean

Cet automne 2024, notre école a eu la chance d’avoir une belle patinoire toute neuve. En effet, il y a environ 2 ans, notre conseil d’élèves avait écrit une lettre à la municipalité lui demandant de changer les bandes de la patinoire. La municipalité a été à l’écoute des jeunes puisque, aujourd’hui, tout le village de l’Anse-Saint-Jean peut profiter de cette patinoire extérieure. Cela est également possible grâce aux bénévoles. D’ailleurs, nous tenons à remercier Donald Tremblay, Pierre-Yves Lebleu, Yves D’Amour, Nicolas Bouchard et Philippe Gagné qui travaillent dur pour glacer la patinoire tout l’hiver.

Grâce à eux, les jeunes comme les plus vieux peuvent patiner librement 7 jours sur 7, 24h sur 24 ! Aussi, pendant les heures scolaires, nous pouvons patiner à la recréation et en éducation physique. Parfois, les élèves vont patiner avec leur enseignante. Le soir, tout le monde peut s’y retrouver et vivre de beaux moments. Merci à la municipalité d’avoir construit cette patinoire et de permettre à la population de développer de saines habitudes de vie!

Jonathan Pelletier, 6e année, Logan Lavoie, Jérémy Harvey et Malyk Boudreault, 5e année.

Tournoi de hockey 2025

l'équipe gagnante du tournois de hockey !

À notre école, nous avons une nouvelle tradition :  le tournoi de hockey bottine. Chaque hiver, on fait des équipes avec les 3e, 4e, 5e et 6e années et même les profs ! Après la formation des équipes, on participe à des matchs à chaque récréation pendant une semaine. Le vendredi, il y a des finales A et B entre les équipes les plus fortes et les plus faibles. L’équipe qui gagne la finale remporte la « coupe Stanley »! Tous les élèves et les adultes ressentent de la joie car le tournoi nous fait bouger dans le plaisir. Enfin, les joueurs peuvent gagner deux prix pour le meilleur esprit sportif (un pour le 2e cycle et l’autre pour le 3e cycle). Cette année, il y a même un prix pour le meilleur supporteur.

Bravo à l’équipe des Canadiens pour leur victoire cette année!

Malyk Boudreault, 5e année

À Marie-Médiatrice, le ski c’est oui !

Les élèves de Marie-Médiatrice en avant de la montagne du Mont-Édouard
Les élèves de Marie-Médiatrice ont la chance incroyable de skier au Mont-Édouard plusieurs fois dans l’année.

Chers lecteurs et lectrices,

Pour cette première édition de 2025, nous voudrions vous parler de la chance incroyable que nous avons d’aller skier au Mont-Édouard plusieurs fois dans l’année. Selon nous, ces sorties sont très importantes et devraient rester dans nos habitudes. Dans ce texte nous vous expliquerons que le ski n’est pas si dangereux, qu’il peut nous aider à nous faire des amis, qu’il est bon pour notre santé physique et finalement que le Mont-Édouard est un endroit idéal pour nous accueillir.

de jeunes skieurs avec leur moniteur
Le Mont-Edouard est un bel endroit pour skier et découvrir un nouveau sport près de chez nous.

D’abord, vous croyez peut-être que le ski alpin est un sport dangereux, mais au contraire, selon l’ordre des physiothérapeutes du Québec, le hockey et le soccer sont des sports avec plus de risques de blessures que le ski. De plus, lors de chacune de nos sorties, nous sommes accompagnés de moniteurs afin de nous apprendre les bonnes techniques. À mesure que nous apprenons, nous devenons plus confiants et meilleurs, donc les risques de blessures diminuent.

Sur le plan social, chaque journée de ski est l’occasion parfaite pour se faire de nouveaux amis. En effet, nous allons au Mont-Édouard les mêmes jours que les élèves de notre âge de l’école Fréchette, ainsi nous dévalons les pentes avec des jeunes que nous voyons moins souvent. Aussi, nous passons toujours de bons moments entre amis. D’ailleurs, chaque fois que nous revenons d’une journée de ski, nous avons toujours des anecdotes à raconter aux autres.

En plus, le ski est un très bon sport pour nous faire bouger et pour améliorer notre santé physique. La preuve, plusieurs articles mentionnent que le ski est un sport qui développe notre forme physique générale comme le cardio, les muscles, les réflexes, l’équilibre et bien plus encore. Tout le monde le sait : le sport c’est bon pour les jeunes et puisque le ski est un sport alors le ski est bon pour nous.

Des jeunes en cours de ski

Finalement, selon nous, le Mont-Edouard est un bel endroit pour skier et découvrir un nouveau sport près de chez nous. Mais, saviez-vous que le Mont-Edouard a pris feu dans l’été 2024? Ne vous inquiétez pas, car celui-ci s’est débrouillé pour construire rapidement des yourtes très confortables et spacieuses. C’est l’endroit parfait pour faire une petite pause au chaud après quelques descentes amusantes. De plus, les moniteurs sont encourageants et sympathiques, et des équipements de qualité nous sont prêtés gratuitement. Toute la classe est d’accord, la station de ski est accueillante et nous l’aimons beaucoup.

Pour terminer, les sorties de ski devraient rester une activité qui revient chaque année, car le ski est un sport fiable où nous pouvons nous faire des amis et qui développe notre santé physique. De plus, le Mont-Édouard est un endroit agréable où l’on peut passer de beaux moments. Nous espérons que ces arguments pourront vous faire comprendre à quel point les sorties de ski nous tiennent à cœur.

Le plein air à l’école Saint-Gabriel de Ferland-et-Boilleau

jeunes assis dans la neige au soleil
Les élèves de madame Nadia profitent de l'hiver.

À l’école Saint-Gabriel, nous profitons de notre belle forêt ainsi que de toutes les opportunités autour. Nous avons beaucoup de chance puisque plusieurs apprentissages se font en plein air. Cela stimule notre curiosité, notre créativité et notre sentiment de bien-être. En intégrant des activités extérieures à notre horaire, nous vivons des expériences enrichissantes et nous maintenons un lien fort avec la nature.

jeune enfanta vec son papa sur la glace avec des patins
Émy et son papa.
jeune garçon avec pancate
Kaleb Tremblay, 9 ans, élève en action !
jeune apprenti patineur
Martin Gauthier, jeune apprenti patineur de la classe de maternelle !

De plus, grâce à la municipalité, nous avons un magnifique anneau de glace pour patiner où tous les jeunes peuvent en profiter pendant les récréations. Notre école a aussi plusieurs paires de ski de fond, ce qui nous permet d’apprendre ce sport dès la première année jusqu’à la sixième, avec notre enseignant en éducation physique, M. Maxime.

Madame Nadia s’envole au grand air !
jeunes en ski de fond
Une sortie de ski de fond dans le sentier du Grand Pin bien appréciée.

Nous tenons également à remercier M. Yves pour son dévouement à entretenir les sentiers de skis de fond situés derrière notre école. Pour terminer, ces équipements et ces efforts nous permettent de profiter pleinement de l’hiver ainsi que de chaque saison.

Nous avons la plus belle des écoles.

Kate Tremblay, Noémie Desgagné et Emma Tremblay.

L’hiver à Du Vallon

Ma famille et moi adorons patiner. Entre autres, mon père et mon frère. Le patin est mon activité hivernale favorite, car le but est de marcher ou d’avancer sur la glace, mais en même temps que tu glisses. Parfois, ma famille et moi, nous nous tenons la main et nous patinons tous en même temps et c’est amusant. Il faut faire attention avec les patins, car il y a des lames aiguisées. Mon frère, ma mère, mon père et moi, nous patinons sur notre lac ou parfois à Saint-Siméon. Notre lac est entouré d’arbres et de buissons. J’aime ce lieu, car il y a un endroit pour observer le ciel.

Aimé-Rose
des enfants skient dans la neige
Les élèves de Du Vallon font beaucoup de plein air durant les heures de classe.

Bonjour, nous sommes Kim et Jeanne, deux élèves de 6e année à l’école du Vallon. Aujourd’hui, nous allons vous présenter notre sport d’hiver préféré. Nous avons choisi le ski alpin. Nous pratiquons ce sport au Mont-Édouard à L’Anse-Saint-Jean. Nous le faisons avec nos amis/amies, cousins/cousines et avec nos parents. Pour pratiquer ce sport, il faut des skis, des bottes de ski, un casque, des lunettes, des bâtons et l’habit de neige. Nous pratiquons ce sport depuis que nous sommes au début du primaire. Nous adorons faire du ski l’hiver. Merci d’avoir lu notre texte.

Kim et Jeanne

La pollution textile et nos choix de consommation

une femme se sert d'une machine à coudre
L'atelier de Minuit Moins Cinq (MMC) transforme 500 kg de linge par année. Crédits photos : Yannick Limary.

Quand on pense aux matières résiduelles, à nos déchets, les trois bacs de couleurs nous viennent souvent en tête; le bac brun pour ce qui se composte, le bac bleu pour ce qui se recycle et le bac vert pour tout le reste. Malheureusement au Québec, c’est presque toujours dans ce fameux bac vert que se retrouvent les déchets textiles qui proviennent de nos vieux vêtements, de la literie trouée et de toutes formes de tissus en général. Donner aux suivants, faire des soirées d’échange de linges, déposer les vêtements qu’on ne porte plus en friperie, les repriser ou les réparer, en faire des guenilles, sont bien entendus quelques-unes des stratégies que l’on peut employer pour réduire ces déchets textiles.

Toutefois, ceux qui ne peuvent espérer de seconde vie se retrouveront aux poubelles, donc en route vers l’enfouissement…  Et ce n’est pas minime, l’industrie de la mode étant en mouvance constante et récemment influencée par de nouvelles tendances incitant encore davantage à la consommation ( fast fashion), elle est la deuxième industrie la plus polluante au monde avec 10% des émissions de carbone, soit 1,2 milliard de tonnes d’émissions de gaz à effet de serre (GES) par année selon le GIECRecycling Council of Alberta.

Lieu de transformation de la matière et des consciences.

une friperie
Durant l’année 2024, MMC a récupéré un peu plus de 2 tonnes de vêtements pour sa Friperie.

La Coop Minuit Moins Cinq (MMC), fondée au Bas-Saguenay en 2017, a pour principale mission de diminuer l’excès de tissus qui se retrouve dans nos poubelles. Un québécois jette en moyenne 12 kilos de textile par année, 12 kilos c’est colossal quand on sait qu’un tee-shirt pèse environ 10 grammes. Durant l’année 2024, MMC a récupéré un peu plus de 2 tonnes de vêtements pour sa Friperie et en a transformés 500 kg.

 Réduire à la source

« Il faut consommer de manière intelligente, et se demander en achetant un vêtement : est-ce qu’il va bien vieillir ou pelucher au bout de deux lavages ? Et lors du lavage justement, ne pas mettre des serviettes avec de petits chandails, parce que ça les bouloche*, comprendre de quoi les vêtements sont composés et ainsi augmenter leur espérance de vie », énumère Julie-Vanessa Tremblay, la fondatrice avec Marielle Huard de MMC. « Il y a des alternatives possibles avant de jeter c’est certain, d’ailleurs on vend ici maintenant un super détachant. Aussi quand on achète un vêtement en coton, il a bien moins de chance qu’une chemise en polyester de relâcher dans l’eau du lavage des micro fibre de plastique. »

On trouve de tout dans le conteneur situé à la Friperie de Minuit Moins Cinq à Petit-Saguenay. Et certains items n’y ont pas leur place, comme de vieilles chaussures craquées, de vieilles bobettes ou des chaussettes trouées. « On a pas mal d’étapes de tri, de lavage, de découpage avant de pouvoir réutiliser un tissu pour confectionner nos produits. On essaye d’utiliser la totalité du vêtement récupéré, c’est pour cela que l’on fait essentiellement de petites pièces comme nos sacs-bananes. Ainsi on valorise au maximum le potentiel d’un tissu ! »

3 règles de base pour améliorer la gestion des déchets textiles

Diminuer à la source nos achats et encourager l’achat de vêtements seconde main. Julie-Vanessa me confie : « Faire de la récupération textile c’est un peu de la folie. Ce n’est pas un domaine facile, faut vraiment être créatif, s’adapter avec ce que l’on reçoit. La couture c’est un métier qui a été dévalorisé, parce que c’était un métier de femme et que tout le monde savait faire ça à l’époque. En plus, au XXIe siècle on ne paye jamais la vraie valeur de nos vêtements, un jeans 20 pièces, ça ne se peut pas ! S’ils étaient faits au Québec nos pantalons, ils vaudraient 150 $ minimum ! »

Et puisque tout fini par avoir un prix, le consommateur a toujours le choix de prioriser des achats qui auront le moins d’incidence possible sur la gestion de ses déchets.

*Boulocher : Former de petites boules pelucheuses à l’usage.

La participation citoyenne en force à Petit-Saguenay

3 jeunes femmes dynamiques et avec un beau sourire
: Juliette, directrice de développement de la municipalité de Petit-Saguenay (au centre), en compagnie de Nadya (à gauche) et Daniela (à droite), deux étudiantes en Maîtrise Gestion de projet de l’UQAC

L’année commence fort à Petit-Saguenay avec deux initiatives mobilisant la communauté : un comité sur les loisirs et une étude sur les habitudes de consommation.

Comité loisirs, sports et plein air

Depuis quelques années, le Regroupement Loisirs et Sports (RLS) du Saguenay-Lac-Saint-Jean lance un appel à candidature pour accompagner des municipalités de moins de 5 000 habitants dans une démarche de « bilan de santé » en loisirs, sports et plein air. Cette année, Petit-Saguenay a levé la main et a été tirée au sort parmi trois municipalités au sein de la MRC du Fjord-du-Saguenay.

Ce projet, qui inclut une subvention de 15 000 $, permettra de réaliser un état des lieux des loisirs et sports dans la communauté, d’établir un plan d’action pour répondre aux enjeux identifiés et de mettre en œuvre un ou plusieurs projets. Plusieurs problématiques seront abordées : bénévolat, camps de jour, parcs et espaces récréatifs, plein air, sports, activités physiques et loisirs culturels.

Ce sont près de dix citoyens et citoyennes qui ont répondu à l’appel, avec une belle diversité d’âge et d’intérêts. Le comité de travail aura un an pour mener à bien sa mission. Une première rencontre a eu lieu à l’hôtel de ville le 29 janvier dernier, guidée par les dynamiques et sympathiques Suzanne et Annie du RLS. La prochaine étape ? Une enquête auprès de toute la population pour la phase d’état des lieux !

Étude sur les habitudes de consommation

La municipalité de Petit-Saguenay souhaite mieux comprendre les comportements d’achat locaux afin de soutenir ses commerces de proximité. Pour ce faire, elle a mandaté le Laboratoire sur les Nouvelles Formes de Consommation (LaboNFC) de l’UQAC plutôt qu’une firme de consultants privée.

En effet, la municipalité travaille depuis de nombreuses années avec des professeurs-chercheurs de l’UQAC et sait à quel point il est précieux pour les étudiants d’avoir des opportunités de recherche concrètes sur le terrain. L’étude, financée à 80 % par la SADC du Fjord, s’appuie sur une méthodologie mixte.

Une première phase qualitative s’est déroulée le 24 janvier avec un groupe de discussion réunissant dix volontaires. Une fois de plus, la diversité était au rendez-vous, offrant un bel équilibre entre natifs et nouveaux arrivants, habitants du cœur du village et des rangs, ainsi que des jeunes parents et des aînés. La discussion était animée par deux étudiantes de l’UQAC, charmées par la bonne humeur et la jasette du groupe ! Pour la phase quantitative, un sondage sera envoyé auprès de toute la population.

Promotion et Développement L’Anse-Saint-Jean

groupe de personnes se tenant droit devant la caméra
Anicet Gagné, Nathalie Houde, présidente du C.A.; Marina Lavoie, Michel Boudreault, Cynthia Castonguay, Daniel Bourdreault, absent sur la photo Jean Daniel Jacques.

Depuis le mois d’août 2023, le centre communautaire de La Petite École se nomme à présent Promotion et Développement L’Anse-Saint-Jean. Il y a eu une certaine réorganisation au sein de cette OBNL qui se veut toujours une société de développement. Nous avons maintenant deux catégories de membres, cinq administrateurs(trices) membres du C.A. et deux élus municipaux.

Notre objectif demeure de favoriser le développement économique, culturel et la vie communautaire de notre municipalité. Nous avons à cœur de poursuivre la mission de La Petite École et conservons les valeurs de transparence, d’ouverture et de solidarité dans notre travail.

Nos mandats sont variés et nous travaillons en étroite collaboration avec l’équipe du conseil municipal. Nous sommes fiers d’avoir soutenu et collaboré à certaines activités en 2024. A titre d’exemples, la création du Ciné-club du Fjord, le 5@7 des bénévoles ou l’exposition des photos anciennes au presbytère.

L’année 2025 continuera dans le même esprit : nous travaillons présentement à la relance des petits explorateurs de chez nous et L’Anse accueillera son premier festival de musique.

Afin de mieux nous définir, nous avions besoin d’une nouvelle identité visuelle. Notre logo représente avec la ligne ondulée les montagnes et l’eau, éléments très symboliques de notre village. L’aspect de communauté est symbolisé avec les trois ovales, qui du même fait représentent la communauté. Lorsque nous regardons bien, les trois ovales forment les lettres de PDA.

Une belle réussite pour le P’tit Fest !

Les Sommets du fjord à Petit-Saguenay
Une vue extraordinaire en haut des Sommets du Fjord.

Les amateurs de sports d’hiver ont envahi le village de Petit-Saguenay le 31 janvier dernier pour la toute première édition du P’tit Fest ! Organisé par Kimfu Agence Créative, L’Auberge du Jardin et la FQME, ce nouvel événement est dédié aux passionnés de sports de glisse, offrant aux visiteurs et locaux une programmation riche en sensations fortes et en festivités.

participants arrivant à L'Auberge du Jardin à Petit-Saguenay
Se déroulant entre l’Auberge du Jardin et les Sommets du Fjord, l’événement a généré un important achalandage pour les commerces locaux et mis en valeur l’offre d’activités hivernales du village.

Malgré des températures glaciales et un faible couvert de neige, les festivaliers ont répondu présents pour cette première édition du festival de ski de montagne. Se déroulant entre l’Auberge du Jardin et les Sommets du Fjord, l’événement a généré un important achalandage pour les commerces locaux et mis en valeur l’offre d’activités hivernales du village.

Avec un programme varié incluant une initiation au ski de montagne, un cours de sécurité en terrain avalancheux, une course de « skimo » et des soupers conviviaux, chacun pouvait se créer un festival sur mesure. Plusieurs entreprises locales étaient sur place pour présenter leurs services, notamment Fjord en Kayak, qui proposait une randonnée de ski nordique jusqu’au quai de Petit-Saguenay, ainsi que la Boutique Hors-Circuit, qui offrait des ateliers et la location d’équipements.

L’événement a également rassemblé des représentants et organismes influents de l’industrie, venus exposer leurs équipements et services. Parmi eux, des acteurs renommés tels que Ferreol, Avalanche Québec, la FQME, Burton, TB Snowboard, Homies et le Mont-Édouard.

Un homme de la Ferme d'en haut propose des plats fait de produits 100 %locaux
Jean-François Gravel, de la Ferme d’en Haut, propose des plats fait de produits 100 % locaux.

Outre les sports de glisse, le festival a mis à l’honneur les saveurs locales à l’Auberge du Jardin, où les producteurs de la région ont fait découvrir leurs produits. Les festivaliers ont pu savourer les bières artisanales de La Chasse-Pinte, les crêpes du Café du Quai, les viandes de La Ferme d’en Haut et les délicieuses pâtisseries de Nuances de Grain.

« L’ambiance était incroyable tout au long du festival et, d’après les retours que nous avons reçus, les gens ont apprécié vivre un événement à échelle humaine dans un cadre aussi magnifique », s’enthousiasme Léa Gilbert-Couillard, organisatrice de l’événement et copropriétaire de l’Auberge du Jardin. « Nous voulons faire connaître notre coin, car nous savons à quel point le secteur des Sommets du Fjord a du potentiel. Nous avons un terrain de jeu exceptionnel pour tous les niveaux, directement au cœur du village. »

Les Sommets du Fjord, un secteur de ski de montagne communautaire développé en partenariat avec la Fédération Québécoise de Montagne et d’Escalade (FQME), compte 13 pistes réparties en trois secteurs. Le site, classé de niveau intermédiaire à expert, est accessible à pied depuis le village.

salle emplie de monde !

L’événement s’est conclu par un grand souper rassemblant près de 150 personnes autour de plats à fondue, suivi du tirage de plus de 7 000 $ en prix, offerts par les précieux partenaires du festival. La soirée s’est terminée en musique avec les rythmes électrisants de Sheenah Ko et Sébastien Fauteux (La Java).

Grâce à l’implication des bénévoles et des partenaires locaux, cette première édition du P’tit Fest est sans conteste une réussite. Le rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine afin de continuer à célébrer la passion du ski dans l’atmosphère rassembleuse et authentique du Bas-Saguenay !

Les fondeurs et fondeuses au rendez-vous à Petit-Saguenay !

skieurs de fond sur pistes damées
Les pistes de La Vallée Blanche sont damées presque quotidiennement par une équipe de bénévoles

Moins d’un an après la présentation publique au budget participatif de Petit-Saguenay, le Centre de ski de fond La Vallée Blanche a ouvert ses portes. Malgré quelques péripéties qui ont retardé l’ouverture prévue avant les fêtes, comme des centaines d’arbres qui ont fait des débris dans les pistes, nous avons finalement ouvert le centre le 11 janvier dernier.

Depuis, les skieurs et skieuses sont nombreux à parcourir la dizaine de kilomètres offerts au centre ! Plusieurs cartes et billets journaliers ont été vendus, ce qui nous démontre un bel engouement pour ce projet dans notre municipalité. Bien qu’au début de la saison il manquait un peu de neige, cela n’a pas empêché l’ardeur des sportifs et sportives de venir arpenter les pistes. Maintenant, les conditions sont excellentes et la qualité de ski est au rendez-vous ! Cette qualité ne serait pas possible sans le travail de nos bénévoles qui dament presque quotidiennement.

Le 24 janvier dernier, le conseil d’administration a invité la population à un 6 à 8 pour célébrer officiellement l’ouverture des pistes, en plus de présenter et adopter les règlements généraux de l’organisation sans but lucratif. Ce fut un magnifique moment de partage entre l’organisation et les citoyens et citoyennes. D’ailleurs, nous remercions chaleureusement les bénévoles qui ont contribué à la réussite de cette soirée (pour le service de bar).

Nous en avons également profité pour aborder les prochains développements et projets du centre de ski de fond. En effet, grâce à un financement obtenu de la part de la MRC, l’organisation regarde pour faire l’achat d’un bâtiment d’accueil qui pourra, par exemple, permettre une salle de fartage, des vestiaires, des casiers, un endroit pour se réchauffer, etc. De plus, il est prévu d’offrir davantage de kilomètres de pistes de ski de fond dès l’année prochaine.

Pour le reste de la saison, nous invitons la population du Bas-Saguenay et des régions environnantes à venir essayer nos pistes ski de fond classique de niveau facile à intermédiaire. Il est très simple d’acheter un billet journalier ou sa carte de saison : un code QR est disponible au stationnement ou encore, vous pouvez acheter votre billet à l’avance via notre site Internet à l’adresse suivante: lavalleeblanche.ca.

Bonne fin de saison de ski de fond à tous et à toutes !

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