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Anse-St-Jean, Canada
jeudi 28 septembre, 2023

Le comité des familles de Petit-Saguenay renait de ses cendres

Le premier comité famille de Petit-Saguenay avait travaillé à la création d’un service de garde à l’école du Vallon.

Plus de dix ans après la cessation de ses activités, le comité des familles de Petit-Saguenay reprend du service avec une toute nouvelle équipe ! Une quinzaine de femmes très motivées se sont ainsi jointes à l’aventure et se réunissent depuis l’automne pour mettre à jour la politique familiale de la municipalité et améliorer les services aux familles dans le milieu.

Dans sa mouture précédente, le comité avait concocté la toute première politique familiale de la municipalité, travaillé à la création d’un service de garde à l’école du Vallon et à l’ouverture d’une garderie en milieu familial à proximité, obtenu l’aménagement d’un nouveau terrain de jeu en arrière de l’école, géré le camp de jour et organisé diverses activités dont quelques Saint-Jean-Baptiste mémorables.

S’appuyant sur ces acquis, le nouveau comité discute présentement de plusieurs projets potentiels, dont l’aménagement d’un second parc pour enfants dans la municipalité et l’organisation d’activités plus fréquentes pour les adolescents. La joujouthèque sera pour sa part rendue plus accessible et la poursuite du service de transport pour la Maison des Jeunes est largement souhaitée.

Comme l’indique Lisa Houde, adjointe administrative et responsable de la vie communautaire à la municipalité de Petit-Saguenay : «Je l’ai expliqué au comité, ce qui est important c’est que les gens s’impliquent personnellement pour réaliser les projets. Les filles ont bien compris ça. Elles sont positives et ont de très bonnes idées. C’est beau de voir que la relève est au rendez-vous ! »

Lisa Houde précise que le comité est ouvert à tous les parents, hommes ou femmes, peu importe l’âge de leurs enfants : « L’objectif c’est de s’organiser pour améliorer la qualité de vie des familles. Après, on veut aussi organiser des activités pour les jeunes de tous les âges. »

Un petit gars de Fréchette réalise un rêve: construire une piste de vélo à L’Anse!

Samaël Piché a, depuis son plus jeune âge, été passionné de vélo. Après ses études à Fréchette, il a complété en 2006, son secondaire 5 en sport étude vélo à Cowansville. Ce fut le début d’une aventure qui n’a fait que progresser!

 

Samaël au quai de L’Anse-Saint-Jean durant l’été 2003.

Après ses débuts comme entraîneur de vélo au CNCB (centre national de cyclisme à Bromont) en 2006, il a poursuivi sa passion en travaillant avec Yannick Vincent, fondateur de BMXpert et entraîneur pour l’équipe de BMX du Québec. C’est ainsi qu’il fit ses premières armes dans la construction et la conception des pistes de BMX. Parallèlement, il a étudié en technique de génie civil, afin d’acquérir une meilleure connaissance des sols, des instruments d’arpentage et des matériaux.

En 2019, il poursuit sa route avec Sentiers Boréals en créant et construisant des sentiers en montagne. Il fit même un court séjour en Australie question de voir ce qui se passe ailleurs!  D’une simple mise à niveau jusqu’à une conception 3D et une construction complète, Samaël a travaillé sur plus de 70 infrastructures cyclistes.

Samaël posant fièrement sur la piste à Fréchette.

En 2022, il fit un pas de géant en créant sa propre entreprise Flow Parc avec sa partenaire de vie Delphine Dumas. Il obtient également ses cartes d’entrepreneur. Il peut désormais choisir ses contrats, gérer lui-même ses projets, entouré d’une équipe de passionnés comme lui. Il démarra en grand son entreprise, en construisant la première pumptrack asphaltée intérieure en Amérique du nord, au CNCB.

Samaël avec Delphine Dumas, au CNCB.

Samaël aime bien s’entouré d’entrepreneur local.  Quand Éric Côté lui a demandé s’il était intéressé de construire une piste à L’Anse-Saint-Jean, il a tout de suite répondu présent !  Un rêve se réalise pour lui, une piste de style pumptrack dans la cour arrière de l’École Fréchette.

Une pumptrack c’est un terrain de jeux pour les jeunes en vélo, en planche à roulette, en trottinette. Mais c’est aussi destiné aux gens de tout âge.

La pumptrack construite au côté de l’école Fréchette à L’Anse-Saint-Jean.Avec les années, la construction des pistes s’est grandement peaufinée. Cela demande le travail de toute une équipe et l’utilisation de plusieurs équipements. Sur le terrain, les gars s’activent pour la mise en œuvre avec une pelle mécanique, un rouleau compacteur, la pose d’asphalte, le lignage, avec en plus les aléas de mère nature. Chapeau les gars!

Les jeunes du Bas-Saguenay auront donc accès en juillet, à la piste de style pumptack installée dans le cadre du réaménagement de la cour de l’école. Un projet d’envergure initié par le Centre de service des Rives-du-Saguenay et supervisé par Pratte Paysage. L’inauguration officielle se fera lors de la rentrée scolaire. D’ci là, des heures de plaisir vous attendent ! Et bien sûr la prudence est de mise avec le port d’un casque et d’équipement de protection.

La poésie dans la classe de madame Maïa (secondaire 4)

La barbe du lutin

L’histoire de la barbe de lutin

Par Nora Bergeron et Jacob Gaudreault

Dans les forêts du Saguenay se trouvent des populations de petits lutins. Dans ces communautés vit la famille d’un lutin nommé Jasmin. Jasmin est père de famille, il vit avec sa femme Violette et sa fille Jasmine. Ils habitent dans un champignon depuis leur tout jeune âge. Jasmin est très spécial, c’est lui qui possède la plus belle barbe du village. Une barbe grise et charnue, comme celle qui pousse dans les vieilles épinettes. Pour les lutins, avoir une belle et grande barbe est un signe de sagesse.

Lors d’un bel après-midi d’automne, Jasmin invite sa fille et sa femme à cueillir des petits fruits. Après quelques heures de cueillette, ils décident d’aller au cœur du village pour effectuer plusieurs courses. En sortant du magasin, le sol se met brutalement à trembler et la panique monte en flèche. Les habitants du village se regroupent pour avoir un aperçu de la situation. Tout à coup, un cerf surgit de nulle part et sème la terreur parmi les villageois. Après quelques secondes d’hésitations, les habitants remarquent que le cerf est en fait blessé et c’est là que Jasmin doit dévoiler son secret. Sa barbe est un antibiotique naturel. Il fonce vers le cerf, coupe sa barbe et en dépose quelques brins sur la blessure du cerf pour le soigner. Après quelques jours, la bête reprend forme et s’en retourne dans les bois.

Aneth et l’orage

Par Alice Gagné et Cyana  Lussier

D’un bon matin sombre, Aneth se réveilla. Elle avait le corps vert et couvert de piques. Aveuglée, elle souffrait d’un énorme mal de tête comme si sa tête voulait se déchirer. Elle sentait le temps humide et venteux sur ses parois, mais elle ne pouvait rien percevoir autour d’elle. Lorsque soudainement, Aneth entendit le tonnerre gronder. Tout à coup, l’odorante créature se fit attaquer par de gigantesques vagues d’eau. Le vent violent la poussait dans tous les sens. Elle était sens dessus dessous. Elle attendit quelque temps avant que ce terrible orage finisse. Le soleil réapparut, mais son mal de tête empirait de plus en plus, elle souffrait énormément. Elle sentit sa tête s’ouvrir et elle vit apparaître un magnifique champ de fleurs en face d’elle. De grands pétales rouges se développèrent autour de sa tête. Elle entendit un bourdonnement s’approcher d’elle de plus en plus. Une grande bête jaune et noire avec de gros yeux vint se poser sur sa tête, aspira le fin nectar d’Aneth et retourna nourrir sa reine.

Un royaume à sauver

Par Léticya Tremblay et Océanne Lavoie

Il était une fois, un jeune lutin aux oreilles pointues, vêtu d’un chapeau vert qui cherchait à résoudre la quête de son royaume. Un beau jour ensoleillé, Rose une petite fée habillée d’une robe violette ainsi que de chaussons blancs se réveilla dans sa tulipe. Prête à vivre sa journée, elle alla faire sa volée matinale. Tout à coup, elle tomba sur un être inconnu à l’air perdu. Celui-ci n’étant pas de ce monde, Rose s’approcha et le prit sous son aile. Il lui raconta qu’il a toujours voulu en connaître davantage sur le monde des fées et elle décida de lui faire une visite guidée de son royaume. Par la suite, celle-ci lui fit goûter de petits fruits frais de son environnement. Champi commença à adorer cet univers, mais il ne devait pas oublier sa quête. Après plusieurs heures, la nuit tomba et Rose était prête à se coucher. Champi, avec panique, lui indiqua qu’il lui manquait quelque chose pour accomplir une mission importante. Rose étant épuisée s’excusa et lui dit qu’elle aimerait aller se coucher. D’un coup, Champi attrapa Rose et l’amena de force dans son royaume. Depuis le début, Rose était l’élément clé pour sauver le pays des lutins d’un poison mortel.

De nouveaux propriétaires à la Cabane à glaces

Pier-Evan Larouche et Catherine Naud, les nouveaux propriétaires de la Cabane à Glaces sur au quai de l'Anse-Saint-Jean.

Catherine Nault et Pier-Evan Larouche, qui aiment se faire appeler Cath et Van, sont les heureux nouveaux propriétaires de la Cabane à glaces, surplombant la marina de L’Anse-Saint-Jean. Travaillant depuis quelques années à Montréal, le jeune couple avait d’ores et déjà l’intention d’un beau jour partir de la ville pour fonder une famille.

L’année dernière à pareille date, Cath visitait L’Anse-Saint-Jean pour la première fois. Elle se rappelle : « Je suis rapidement tombée en amour avec cette merveilleuse région. Je me souviens avoir dit à Van au moment de repartir : tu peux rentrer à Montréal, moi je vais rester ici et tu viendras me voir une fois de temps en temps. En reprenant la route vers la grande ville, j’avais le petit sentiment que mon histoire avec l’Anse ne faisait que commencer. »

L’occasion s’est présentée comme une belle opportunité.

Quelques mois après cette première visite, le duo apprend que la Cabane à glaces est à vendre. « C’était un rêve de petite fille pour moi d’être propriétaire d’une crémerie à la retraite et j’ai regardé Van en lui disant : On l’fais-tu ? Après des discussions passionnées, une rencontre mémorable avec les sœurs Boily, de nombreux aller-retour Montréal – l’Anse, des heures de travail intense, une campagne de sociofinancement réussie et un déménagement, on l’a fait ! »

Van poursuit avec le même enthousiasme : « Avec les sœurs Boily, fondatrices de la crémerie, on s’est rencontrés à l’automne dernier, et ça a vraiment été un coup de cœur. On partage les mêmes valeurs au niveau écoresponsable, produits locaux et des propositions faits maison. »

Pour la première année, les jeunes entrepreneurs dans le début vingtaine ont décidé de garder les mêmes recettes, qui il est vrai, ont su satisfaire la nombreuse clientèle du lieu. Et pour ce qui est de l’embauche, un enjeu de taille pour les entreprises saisonnières comme la Cabane qui emploie une dizaine de travailleurs chaque été. « On est un peu victimes du succès des filles avant nous. On est allés à La Petite école, à une foire de l’emploi et tous les étudiants venaient au kiosque de la Cabane à glaces. En fait notre équipe est complète ! »

Souhaitons-leur une magnifique et ensoleillée première saison anjennoise !

La flore boréale et la bière, deux passions qui se rencontrent.

Par une belle fin de journée ensoleillée, je vous invite pour une pause aux effluves d’armoise, aux délicates fleurs de lavande et camomille ou de comptonie voyageuse.  Ah! Douce rêverie, Patience et longueur du temps, quand la poésie inspire la papille gustative des bières.

Pour cet article, j’ai rencontré le maître brasseur Mathieu Boily, un scientifique attentif qui a élaboré des macérations créatives à partir de ses connaissances des plantes boréales, celles qui contribuent à l’arôme unique des bières de la Chasse Pinte.

Une dégustation des différentes bières permet de détecter les variantes dans le goût, un petit verre à la fois. Les plantes apportent une subtilité et sont choisies selon le type de brassin.

Ainsi une bière blanche ira s’imprégner de fleur de lavande et camomille ou d’argousier, un petit fruit acidifié. Ensuite la palette évolue de la blonde au sapin baumier, d’une IPA forestière, d’une rousse à la comptonie voyageuse, et d’une Stout à la chicorée, une bière noire, plus forte.

D’où vient la passion botanique de Mathieu Boily ?

Pour Mathieu, sa recherche botanique naît de sa découverte des champignons sauvages et de son besoin de les distinguer. Afin d’y arriver, il lui a fallu connaître les plantes associées à tel ou tel champignon. Il a ainsi acquis un savoir sur les plantes boréales, leur nom et habitat.  Son intérêt pour le thé du Labrador s’avère un déclencheur pour innover avec la première bière, la bien nommée Crochetée.

L’ajout des plantes permet à la brasserie de se distinguer par son offre aux saveurs originales et une palette de goût très variée.

Par exemple, la bière IPA forestière nous initie à la saveur boréale avec une note fruitée du houblon de cette blonde. Les pousses de sapin baumier et les fleurs de l’achillée mille-feuilles, ajoutées à l’amertume résineuse de l’épinette noire, amènent un goût subtil, l’impression de croquer dans une pousse de sapin… mais pas trop, juste un petit twist intéressant comme une signature.

Comment ce processus mystérieux se produit.

Lors des différentes étapes du brassin, l’ébullition du houblon débute le processus. Suite à cette étape, les plantes sont ajoutées à la dernière minute, pour qu’une courte décoction saisisse les saveurs de la plante. Le processus permet aussi de stériliser et d’éviter la contamination par des micro-organismes. Les plantes et fleurs imprègnent le mélange grâce à une macération qui en extrait les saveurs et se poursuit lors de la fermentation.

Artemisia, est-ce une jolie dame médiévale?

L’armoise existait bien avant que le houblon ne soit utilisé dans la fabrication de la bière. C’est une plante qui vient d’Europe, avec des fleurs blanches teintées de jaune et tirant sur vert pale. Aussi appelée Herbe de la Saint-Jean, elle atteint son summum au solstice d’été. On la nomme aussi la plante aux mille vertus. Pour la bière Artémis, ses fleurs et feuilles apportent une amertume unique qui complète celle du houblon.

Le myrique baumier, connu sous le nom de muscade boréale, est un petit arbuste qui pousse sur le bord des rivières. Ses feuilles allant du vert à un beau orange brulé sont recouvertes de résine. Pour l’art culinaire, on utilise souvent ses chatons (un épi de petites fleurs) qui dégagent des effluves très aromatiques. Mathieu dit utiliser ses feuilles et même ses cocotes. Une petite quantité confère un goût camphré, résineux, poivré et légèrement amer. Cette épice est d’une grande complexité et possède une belle polyvalence. Voici un bel exemple du terroir nordique, que nous gagnerions à mieux connaître.

Au Moyen-âge, le myrique baumier fut intégré à un processus de brassage appelé gruit. Avec une recette s’apparentant aux cervoises, ce type de bière dont l’aromate n’est pas le houblon, mais plutôt un assemblage d’herbes et d’épices, est très prisé des amateurs. Avec la bière La petite Chasse, on retrouve un processus où diverses herbes et épices ont été ajoutées à ce Gruit : du myrique baumier, de l’armoise, du poivre des dunes, de l’achillée millefeuille. Simon Rioux du site L’Amateur de bière.com., décrit son goût avec une perspective de connaisseur : « En bouche, c’est épicé, un peu poivré en fait. Nous goûtons aussi des notes de malts légèrement caramélisés. Éventuellement, se développent des notes plus sapineuses et herbacées. Plusieurs des aromates comme l’armoise et l’achillée millefeuille apportent justement leur côté un peu herbacé, presque fruité mais pas tout à fait. Des nuances de menthe ou d’eucalyptus sont évoquées par moments. »

Quant à la comptonie voyageuse, qui par son nom, nous fait rêver aux beaux paysages de L’Anse-Saint-Jean, elle engendre la nouvelle bière rousse, Médium Saignant avec son bouquet riverain.  Une petite plante qui ressemble à une fougère sans en être une.  Elle est très abondante près des bleuetières, ou associée au pin gris. Sa résine rappelle le thym, eucalyptus tout en touchant à un petit coté fruité et de miel. Son profil aromatique peut être comparé au laurier. Le site les épices du cru la suggère pour « relever les plats de porc et de poulet, le plus souvent mariée à d’autres épices. La comptonie se marie également bien aux plats de poisson à chair grasse, comme le saumon ou le maquereau. »

Le genévrier, que l’on retrouve notamment sur le bord du Saguenay, participe avec l’armoise, à la bière Participe Passé. Bien que le tiroir à épices de notre brasseur s’inspire des plantes boréales, du Lac-Saint-Jean et Saguenay, il n’hésite pas à y intégrer quelques plantes plus exotiques pour diversifier les bières. Pour la bière Manche de Pelle, c’est avec un piment de la Jamaïque affiné en fût de rhum.

Pour terminer, Mathieu Boily a aussi concocté des collaborations avec des entreprises régionales, dont la Brasserie La Chouape et la Micro du lac et même avec la Maison de Thé, La Théière à L’Envers avec la bière Saison au thé Wulong. Le thé procure des notes florales, légères et herbacées sans développer d’amertume.

Je ne pourrais clore cet article sans mentionner la qualité du graphisme créé par Ève Breton-Roy, collaboratrice de première heure. Le dessin de La petite Chasse avec son beau renard roux nous invite à suivre notre passion, une plante boréale à la fois.

Saint-Félix en effervescence

Le 20 Avril dernier, la population a répondu à une invitation du comité de développement lors d’un 5 à 7 au chalet des loisirs. Katy Gobeil, présidente du comité, y a présenté le fruit du travail de son équipe, concernant le changement de vocation de l’église. Le comité travaille sur le dossier depuis maintenant un an et visiblement, cette mobilisation citoyenne a permis de mettre en lumière de beaux projets à venir au cœur du village de Saint-Félix d’Otis.

Katy Gobeil, présidente du comité, présente ici le fruit du travail de son équipe.

Suite à la visite d’autres églises ayant elles-mêmes subi des transformations, l’équipe a planifié un aménagement tout en ayant à cœur la préservation de son aspect patrimonial.

Une population enthousiaste a accueilli ce beau projet, pour lequel une subvention a d’ailleurs été accordée. On y a présenté plusieurs pistes de réflexion tout en précisant que le comité demeurait ouvert à d’autres propositions. On pourrait y retrouver entre autres, un coin chapelle, situé à l’avant de l’église, une salle pour des spectacles ou des expositions, une bibliothèque, un bistro café, des bureaux partagés, une salle de réunion, une garderie municipale.

Pour en connaitre davantage ou pour des questions, on peut visiter le site Facebook du

Comité de développement Saint-Félix-d ’Otis, ainsi que le site internet de la municipalité à l’onglet Comité de développement.

Le Centre Culturel du Presbytère accueille une légende locale!

Crédit photo : Dominic Brassard

Le Centre culturel du Presbytère fêtera, en septembre, ses cinq ans d’existence. Un projet né de la volonté d’une poignée de bénévoles afin d’avoir dans le village de L’Anse-Saint-Jean un lieu rassembleur pour le rayonnement artistique. La mission du Centre Culturel est d’assurer l’existence d’un espace de création et de diffusion des arts et du patrimoine. Il permet des échanges et les rapprochements d’idées entre les artistes et les citoyens de L’Anse-Saint-Jean.

Depuis sa création, le Centre a eu la chance et l’opportunité de recevoir des artistes de tous genres et de tous âges, jeunes et moins jeunes. Des artistes autant de l’extérieur que de la région, même du Bas-Saguenay.

Pour l’exposition estivale 2023, le Centre Culturel du Presbytère accueillera un artiste natif de L’Anse-Saint-Jean. Un artiste connu pour son travail minutieux et très créatif. Le Centre Culturel est très fier de recevoir Théo (Théophane) Lavoie, sculpteur de passion et amoureux du bois. Ce grand voyageur et enseignant à la retraite est très heureux de pouvoir exposer ses œuvres dans son village. Probablement une de ses dernières expositions. Il aura donc carte blanche dans le choix des sculptures qu’il souhaitera présenter au public. Une chose est sûre, il y en aura pour tous les goûts. Que ce soit par la représentation de personnages, la création de bateaux, de paysages, etc., la visite de cette exposition se définira comme un voyage dans la tête de Théo Lavoie. Cette exposition mettra en valeur un métier et une passion qui se perd de plus en plus. C’est donc un rendez-vous, à partir de la mi-juin, pour venir prendre connaissance du talent exceptionnel de Théo Lavoie au Centre Culturel du Presbytère !

Et si le pissenlit devenait notre allié ?

Avec le début du printemps, vous entendez à nouveau la douce mélodie des insectes pollinisateurs qui s’introduisent dans vos jardins, profitant du doux nectar des premières fleurs. Ne serait-il pas dommage de tondre votre gazon et ne pas profiter des vertus qu’apporte cette biodiversité ? De plus en plus de propriétaires font le choix de repousser la première tonte printanière, ou carrément de remplacer progressivement ce couvre-sol par des alternatives bénéfiques pour l’environnement.

Une graminée à l’histoire fascinante.

Les racines de la propagation de cette graminée remontent à la noblesse anglaise du 17e, alors que de grands espaces gazonnés et bien entretenus étaient signes de richesse. La paysannerie avait besoin de cultiver la terre pour se nourrir et ne pouvait se permettre ce luxe. À partir des années 50, le rêve américain s’incarne dans le modèle de la maison unifamiliale au gazon irréprochable, symbole de réussite. Alors que nous avons conservé cette pratique sans la remettre en question pendant des décennies, la situation climatique nous oblige à nous interroger sur ses avantages et inconvénients. Pour préserver les relations dans le voisinage, il convient donc de dissocier le gazon de la réussite ou encore de la propreté, et respecter les pratiques d’aménagement du sol qui peuvent être différentes d’une maison à l’autre.

La fin du règne du gazon ?

Dans les dernières années, un mouvement qui gagne en importance requestionne ces étendues de gazon caractéristiques de la modernité occidentale. En effet, la monoculture du gazon contrevient au principe de biodiversité et son entretien nécessite de grandes quantités d’eau, des milliers de litres d’essence et parfois même des pesticides. Dans des contextes davantage touchés par les réchauffements climatiques où sévissent feux de forêts et sécheresses, et où les réserves en eaux potables sont maigres voire insuffisantes comme la Californie ou l’Australie par exemple, l’absurdité de l’entretien du gazon devient d’autant plus marquante.

La lutte contre le pissenlit est également énergivore, alors que cette plante mal-aimée est pourtant pleine de vertus. Premier aliment des insectes pollinisateurs après un rude hiver, elle est aussi comestible et versatile. D’une part, elle est bénéfique pour le sol car ses racines permettent de l’aérer et pour la digestion car elle est riche en fer, calcium, manganèse, vitamines. Son tendre bouton peut être mariné pour faire des câpres, ses feuilles sont excellentes en salade, tisane ou encore en pesto.

Trèfle, thym rampant ou encore prés fleuris : il ne s’agit pas de faire à son tour la guerre au gazon, mais simplement de repenser la façon dont on aménage nos terrains. Il peut s’agir de protéger certaines zones boisées à l’achat d’un terrain et délimiter le gazon dans un espace circonscrit selon notre besoin, ou encore d’introduire graduellement certaines espèces de fleurs, végétaux ou arbres fruitiers. En plus d’augmenter la biodiversité, vous pourrez récolter les fruits de cette transition.

Le défi pissenlits : le premier pas

Un autre signe de ce changement d’ère est la popularité grandissante du Défi Pissenlits, créé par l’entreprise Miel&Co. Les apiculteurs du Québec sont en effet les premiers témoins des enjeux des populations d’abeilles en déclin. Comme des dizaines d’autres municipalités au Québec, Petit-Saguenay a renouvelé sa participation aux éditions du Défi Pissenlits pour les 3 prochaines années. Puisque les administrations municipales entretiennent de nombreux espaces gazonnés, cette action aura un impact important sur nos pollinisateurs.

Embarquez à votre tour dans la vague, et demandez à votre municipalité ou votre entreprise si elle relève le défi pissenlit!

Les Haltes Festives du Fjord

Manon Landry et Bernard Larouche, les deux instigateurs de ce partenariat entre L'Anse-Saint-Jean et Petit-Saguenay.

Rencontre avec Manon Landry et Bernard Larouche

Pour leur 5e année d’existence, les Haltes Gourmandes changent de nom et s’appelleront désormais les Haltes Festives du Fjord. Manon Landry, agente culturelle pour la municipalité de Petit-Saguenay explique : « Avec le nom d’Haltes Gourmandes, on se focalisait trop sur la bouffe alors que ce que l’on veut d’abord et avant tout, c’est de continuer l’animation sur les quais sous le thème musique – bouffe – artisanat, avec des découvertes autant musicales que gustatives. »

Les 8 et 9 juillet, et 12 et 13 août, rendez-vous sur le quai de l’Anse-saint-Jean.

Partenariat culturel entre L’Anse-Saint-Jean et Petit-Saguenay

Bernard Larouche, directeur au développement pour la municipalité anjenoise, est l’instigateur du projet des Haltes maintenant Festives. Depuis le début, l’idée d’un partenariat avec d’autres municipalités du Bas-Saguenay était bien présente. Chose faite cette année puisque ces fins de semaine qui animaient le quai de L’Anse-Saint-Jean, se feront dorénavant conjointement avec Petit-Saguenay. Les festivités se partageront ainsi dans chacune des municipalités durant deux fins de semaine. (Les 1er et 2 juillet, 19 et 20 août sur le quai de Petit-Saguenay. Les 8 et 9 juillet, 12 et 13 août sur le quai de L’Anse.)

Les 1er et 2 juillet, et les 19 et 20 août, rendez-vous sur le quai de Petit-Saguenay.

Cela fait longtemps que Manon Landry veut également organiser des activités conjointes avec les quais qui longent le fjord du Saguenay, ceux de Sainte-Rose du Nord, L’Anse-Saint-Jean et Petit-Saguenay. « Pour en augmenter la visibilité et le rayonnement, c’est super important que nos villages se rassemblent et travaillent ensemble, souligne celle qui travaille aussi sur le rallye du Festival du four à pain, qui lui aussi fera une escapade dans sa municipalité. »

Cette collaboration a peut-être été initiée par la situation que vit actuellement la municipalité de L’Anse et ses travaux d’aqueduc qui réduisent la fluidité des déplacements durant l’été, mais les deux complices espèrent bien que ce partenariat continuera dans le temps. Bernard Larouche, quant à lui, souligne que « en allant chercher ensemble des partenaires financiers, on a bien plus de chances. Ce partenariat, je calcule qu’il est pas mal gagnant-gagnant. Et les touristes n’ont pas de territoire, ils veulent de l’animation durant leur séjour ici, d’abord et avant tout. On partage les ressources, le marketing se fait à deux, on collabore pour trouver des exposants. »

L’animation sur les quais cet été sera encore emplie de nouveautés, notez dès maintenant ces dates dans votre agenda !

Nouveaux services de soins des pieds

Nathalie Bilodeau dans son nouveau local sur la rue Saint-Jean-Baptiste à L'Anse-Saint-Jean.

Nathalie Bilodeau, anciennement copropriétaire des Rebelles des Bois, se lance dans une toute nouvelle carrière. Après avoir passé des tests auprès de Mélanie Gagné et de son service d’orientation scolaire et professionnelle, cette ébéniste de formation décide de devenir travailleur autonome et d’offrir un service de soins des pieds !

« L’acupuncture m’intéressait vraiment beaucoup mais il aurait fallu que je suive une formation de 3 années à Montréal, m’explique cette mère de deux jeunes filles. Pendant la pandémie, j’ai travaillé un peu pour les aides familiales, j’allais m’occuper des personnes âgées, c’était super le fun ! En fait, j’adore ça m’occuper des gens ! »

Finalement, son choix s’arrête sur une formation d’hygiène et soins des pieds (coupe d’ongles, corne, corps aux pieds, ongles incarnés, mycoses, etc.) qui se donne sur quelques mois à Québec, avec, pour ceux qui le désirent, un cours en réflexologie.

« Avec la réflexologie, la formation sera plus longue, il faut se pratiquer entre, et je reprends les cours en septembre. Cela rejoint les principes de l’acupuncture, et oui, il y a les pieds mais aussi plein d’autres formations connexes que je vais probablement faire car j’adore cela, poursuit Nathalie. En réflexologie, on s’attarde aussi sur la tête, les oreilles, les mains, qui possèdent énormément de points sensibles sur lesquels on est capable d’aller travailler. »

Il faut savoir que la réflexologie, comme son nom l’indique, c’est l’étude des réflexes. Cela se pratique sous forme de massage fait avec les pouces et les doigts sur certains points du pied. « Quand ton corps fonctionne mal, c’est qu’il y a un débalancement quelque part. Les maladies vont souvent se développer à la suite d’un déséquilibre qui perdure depuis des années. On travaille en prévention et c’est vraiment intéressant ! »

C’est certainement l’optique de la médecine orientale qui a d’abord attiré Nathalie. Cette forme de traitement considère toujours la personne en relation avec son milieu. « Si tu as mal au bras, il se passe peut-être autre chose ! Moi je le sais quand j’ai mal aux bras, ce sont mes épaules qui parlent, la charge sur mes épaules, explique la nouvelle adepte de ce mode de traitement. Avec la réflexologie, on va aider le corps à se guérir lui-même. »

Les locaux sont situés au cœur du village de L’Anse, devant le bureau de poste. La toute première boutique Rebelles des bois!

Si vous voulez essayer cette nouvelle forme de traitement holistique ou encore un soin des pieds, vous n’avez qu’à appeler Nathalie au : 581 234-0448

Un paysage aux multiples hauteurs.

La canopée, une photo de Samuel Crase.

Le regard plongé dans l’immensité de la région, on se demande quelle flore habite ce paysage aux multiples hauteurs.

Marquée par les montagnes, la flore bas-saguenéenne évolue dans une multitude de microclimats. Tantôt érablières à bouleaux jaunes de la vallée, tantôt pessières noires des tourbières, tantôt pinède des flancs rocheux, jusqu’à la toundra alpine de la montagne blanche, le végétal se rencontre et se raconte.

Au cœur d’une région forestière, la flore joue son rôle dans la communauté par sa beauté, sa foresterie et sa gastronomie. Phyto-géographiquement parlant, nous habitons aux portes de la boréalie et notre territoire correspond à la limite septentrionale de certaines espèces végétales. Une zone de transitions et de rencontres entre eaux salées et douces du fjord, sommets et vallées, communautés riveraines et forestières : les écotones de la région apportent une richesse et une diversité uniques à ce territoire.

Omniprésente dans notre quotidien, il y a la flore qui abrite, la flore nourricière, celle qui nous habille ou celle qui nous abreuve. De la plate-bande à la jardinière, son environnement se voit changer là où végétation sauvage devient celle de culture permettant d’ouvrir de nouveaux horizons.

Dans un climat rude de vent, de sel et de neige, notre flore est tantôt tenace, tantôt résiliente ou tantôt tolérante, tout comme les habitants de cette localité.

C’est ce qui fait notre biodiversité puisque ce sont les gens qui apportent cette couleur unique au paysage, ceux et celles qui vivent d’érables au printemps, de cueillette et de récolte estivale, de cordage de bois automnal ou de sylviculture hivernale.

Bas-Saguenéen, Bas-Saguenéenne, nous sommes les gardiens et les gardiennes de ces savoirs régionaux, de ce patrimoine naturel et culturel qui nous façonne. Nous avons le pouvoir de le faire rayonner à notre image, d’y faire vivre des expériences et des saveurs qui nous caractérisent.

À travers villes et villages, la saison estivale est l’occasion de se rassembler et de célébrer la beauté, la diversité et la richesse de notre territoire.

À vos paniers, émerveillons-nous!

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