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Anse-St-Jean, Canada
mercredi 14 mai, 2025
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La petite histoire des poubelles

La Résidence Pour Aînés (RPA) à L'Anse-Saint-Jean

Étant bien consciente que notre mode de consommation influence terriblement les 513 kg de déchets produits par année et par habitant de la MRC du Fjord-du-Saguenay, je suis allée rencontrer des aînés à la Résidence, histoire de savoir comment ça se passait au temps de leur enfance.

personne travaillant à la RPA
Isabelle Bouchard est employé à la Résidence depuis 5 ans. Elle se rappelle qu’avant il y avait un bac de composte dans la cuisine.

Chantale Côté, la nouvelle présidente du C.A de la Résidence, m’apprend d’entrée de jeu, « Quand j’étais petite, moi j’habitais sur une ferme en bas de la rue des Côteaux, dans ce temps-là, je me rappelle je faisais la vaisselle et y’avait un petit bac et toutes les restes de table on donnait ça aux cochons ! Pis même l’eau de vaisselle, on mettait très peu de savon et il restait des nutriments, alors c’était aussi donné aux animaux ! »

3 générations de bonheur à la RPA
Madame Florence, heureuse nouvelle résidente de la RPA avec sa fille Chantale et sa petite fille Corinne.

Florence Lavoie de L’Anse : « Seigneur, on l’mettait sur le bout de la galerie, les déchets. Nous autres on avait des vaches, des cochons et les restes on donnait ça aux animaux !  On avait des chats pis des chiens, des moutons aussi, les ours les ont mangés mais avant qu’ils les mangent, mes parents ils tondaient les moutons, ils cardaient, filaient, ils faisaient des bas avec ça. Les bas, quand ils étaient percés, ils les coupaient au talon et ils refaisaient le pied ! Rien se perdait ! »

femme aînée résidente de la RPA de l'Anse-Saint-Jean
Lorsqu’elle était enfant, madame Colette vivait au Petit-Saguenay.

Colette Pelletier : « Moi j’habitais au Petit-Saguenay, sur le rang Saint-Étienne. Y’avait des affaires qui brûlaient, on les jetait dans le poêle. C’était rien que du carton, du papier, pas de plastique ! Les pots en verre, on les gardait pour les conserves. Les chandails on les démanchait pour récupérer la laine. On était 14 enfants. »

Personne âgée résidente de la RPA de l'Anse-Saint-jean
Madame Carmen se souvient très bien du poêle à bois qui faisait disparaître le papier et les cartons.

Carmen Gagné de l’Anse : « Ben les poubelles dans ce temps-là, on avait des gros poêles à bois ! On brûlait. »

Personne âgée résident de la RPA de l'Anse-Saint-Jean
Monsieur Eugène vit depuis 5 années à la RPA et compte bien y rester !

Eugène Bergeron de Rivière-Éternité : « Moi je me demande qu’est c’est qu’ils faisaient des cannes. Y jetaient ça dehors ! Comme le long du chemin, on voyait des sacs. »

Personne âgée résident de la RPA de l'Anse-Saint-Jean
Madame Élise a le sourire d’une personne qui aime taquiner son entourage.

Élise Boudreault de l’Anse : « Avec mes parents, j’étais pas loin du Saguenay, en bas du village. Pour les vidanges, j’étais trop jeune, je me rappelle pas ! »

Le mot de la fin sera définitivement donné à Jacqueline Dallaire de l’Anse :

Nouvellement arrivée à la RPA, madame Jacqueline s’y sent déjà comme chez elle.
  • Et vous madame Jacqueline, vous vous en rappelez de vos vidanges quand vous étiez enfant ?
  • Oui, on tirait ça dans le décor ! Tout ce qui était pas bon, les canisses, ces affaires-là, dans le décor ! En se disant qu’on les ramasserait par après ! Pour les animaux on donnait les restes de table, les ours venaient aussi, ils viennent encore … manger les pommes ! »
Crédits photos : Cécile Hauchecorne

Entrevue avec Fanny Gilbert

Camion de recyclage au village de L'Anse-Saint-Jean
La tournée du camion de recyclage met 10 heures à récolter les bacs aux villages de Rivière-Éternité et L'Anse-Saint-Jean. Crédits photos : Cécile Hauchecorne.

La MRC du Fjord-du-Saguenay encadre la Gestion des Matières Résiduelles (GMR) sur notre territoire. Je suis donc allée rencontrer Fanny Gilbert *, responsable du dossier pour en savoir plus sur ce sujet aux nombreux impacts !

Que deviennent nos poubelles ?

Le contenu de notre bac de déchets se retrouve au LET (Lieu d’Enfouissement Technique) situé à Hébertville-Station. C’est le seul LET pour toute la région du SLSJ.

Les déchets sont enfouis dans des cellules imperméables permettant de capter l’eau et de pouvoir la traiter avant de la retourner à l’environnement. Dans ce lieu, les matériaux arrivent par camion et chaque jour les déchets sont recouverts pour éviter qu’ils s’envolent, avec des matières ainsi valorisées telles que la céramiques ou la porcelaine provenant des écocentres.

La seule chose qui est brûlée avec des torches, c’est le méthane qui émane des déchets pour le transformer en CO2, 4 fois moins dommageable pour la couche d’ozone. Mais un projet se profile permettant de capter ce gaz et l’inclure dans le réseau de gaz naturel.

Les enjeux de la GMR

Le principal enjeu, c’est vraiment l’étendue du territoire, cela produit d’énormes quantités de GES, ces camions qui se promènent un peu partout.

Aussi, ce n’est pas tous les chemins qui sont accessibles pour une collecte porte à porte, et les gros conteneurs sont souvent utilisés pour des matières qui devraient normalement aller à l’écocentre, donc des matières qui pourraient être valorisées et qui se retrouvent enfouies ! Il y a ici un double enjeu, cela coûte de l’argent et ces matières pourraient être valorisées.

Enfin, beaucoup trop de matières organiques se retrouvent dans les bacs de déchets. Il faut savoir que quand ces matières sont enfouies, privées d’oxygène (en anaérobie), c’est justement là qu’elles produisent du méthane. Alors que lorsqu’on fait du compostage, il y a de l’oxygène, les matières organiques sont remuées une fois par semaine et cela finit par donner du compost qui sera redistribué gratuitement dans tous les villages de la MRC.

« Dans les bacs bruns, il y a aussi de la contamination, tout ce qui est plastique n’y a pas sa place, même les sacs de plastique que l’on dit compostables, qui sont dans les petits bacs de cuisine, n’ont pas leur place dans les bacs bruns. Il est donc préférable d’utiliser des sacs en papier, du journal ou même des essuie-tout. Dans le bac brun, on retrouve même parfois des cannes de soupe ! Oui la soupe est compostable mais évidemment pas la canne ! il faut savoir que le tri n’est pas mécanisé, c’est une personne qui doit s’en charger », précise Fanny Gilbert en ajoutant que le coût du compostage sera toujours moins élevé que celui de l’enfouissement de déchets.

Côté éducation, la MRC travaille avec le CREDD (Conseil Régional de l’Environnement du Développement Durable) qui organise des ateliers de sensibilisation dans les écoles, et la patrouille Eurêko qui sillonne le territoire pour sensibiliser les citoyens.

Coûts de la GMR pour le citoyen

C’est au nombre de portes dans chaque municipalité que les coûts de la récolte des déchets sont calculés. Il n’y a pas encore de tarification incitative sur le territoire de la MRC mais cela se fait dans d’autres régions. C’est également pour cela que l’on aura droit à un seul bac par porte dès le 10 mars prochain. « On imagine qu’avec les nouvelles possibilités concernant le contenu des bacs bleus, on devrait diminuer de beaucoup nos quantités de déchets », poursuit la directrice.

nouveau centre de tri à Ville saguenay

Il faut savoir que le recyclage, qui est maintenant géré par Éco-Entreprise Québec, est un service gratuit. Depuis cette année, les producteurs de contenants en plastique, ceux qui les mettent en marché, sont taxés, ce qui permet de payer une partie de la gestion de ces matières recyclables. « En espérant que cela va les faire réfléchir sur la pertinence de mettre en marché de tout petits contenants ! » Le budget du recyclage est complété par les ventes des matières récupérées.

Les écocentres ont été optimisés et permettent aux citoyens de faire un tri plus efficace. Envoyer son micro-ondes à l’écocentre plutôt que dans le bac bleu permet de récupérer ce qui peut être récupéré sans nuire au travail des employés du centre de tri !

Avec ces nouvelles possibilités de récupération, la collecte des déchets ne se fera plus qu’aux trois semaines dès l’automne prochain. « Cette mesure veut encourager les citoyens à diminuer leur quantité de déchets, dont 40 % sont actuellement constitués de matières organiques. Enfin, avec les nouvelles possibilités offertes au niveau du recyclage, on devrait être en mesure d’alléger grandement nos poubelles », souligne la responsable du dossier. Pour terminer, Fanny Gilbert m’apprend que la cible à atteindre pour le Québec par année et par habitant est de 525 kg. Sur le territoire de la MRC, on produit en moyenne 513 kg.

Même si on est en dessous de la moyenne établie par le Gouvernement, cette demi tonne de déchets me parait gigantesque et ce chiffre, avec toutes les nouvelles offres proposées aux citoyens, devrait on l’espère diminuer rapidement.

Fanny Gilbert est la Directrice – Gestion des services municipaux et des infrastructures pour la MRC du Fjord-du-Saguenay.

Pour tout ce qui est écocentre et centre de réemploi sur le territoire, le site internet de la MRC : MRC

Renouveau pour le bac bleu

Le 1er janvier 2025 marque le plein déploiement de la modernisation de la collecte sélective au Québec. La gestion du bac bleu se fait maintenant selon l’approche de responsabilité élargie des producteurs (REP), c’est-à-dire que ceux qui mettent en marché ou qui distribuent les contenants, les imprimés et les emballages, sont responsables de les gérer en fin de vie.

C’est Éco Entreprise Québec (EEQ) qui a été nommé par le gouvernement pour planifier et encadrer toutes les opérations liées à la collecte des matières recyclables et en optimiser la performance. Ce système de REP existe déjà pour plusieurs matières, par exemple les pneus, les huiles, la peinture et les appareils réfrigérants.

Pour faciliter et uniformiser le geste de tri des citoyens, la liste des matières acceptées a été simplifiée. La seule question à se poser est maintenant : est-ce un contenant, un emballage ou un imprimé ? Si oui, ça va dans le bac bleu !

Les 3 exceptions :

  • Plastiques compostables ou dégradables = poubelle
  • Contenants aérosols = écocentre
  • Emballage de protection en polystyrène (se défait en billes) = poubelle

Bac impact, la marque citoyenne de EEQ est la nouvelle référence pour le bac bleu. Il suffit de consulter le site internet de bacimpact.ca pour connaître tous les trucs et voir l’impact positif d’un bon geste de tri.

Réduire les déchets pour lutter contre les changements climatiques

La MRC du Fjord-du-Saguenay s’est engagée dans l’élaboration d’un plan climat pour répondre aux défis des changements climatiques et réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES). Un des premiers leviers d’action est la gestion des matières résiduelles.

Puisque les GES proviennent du transport et de l’enfouissement, une stratégie a été développée pour encourager la récupération et la valorisation des matières de manière à atteindre les objectifs de réduction des déchets. L’année 2025 sera marquée par la transition vers un seul bac de déchets par maison, la collecte des déchets aux trois semaines et la collecte chaque semaine du bac brun entre mai et octobre. Ces changements s’inscrivent dans une lignée d’actions mises en place dans les dernières années, comme la municipalisation de la collecte des matières résiduelles pour les ICI en 2020 et les investissements majeurs alloués pour l’optimisation du réseau d’écocentres en 2023-2024.

En adoptant des gestes simples comme trier ses matières au bon endroit et réduire à la source, vous participez directement à cet effort collectif pour diminuer les coûts, améliorer notre qualité de vie et préserver nos ressources naturelles.

Nos matières résiduelles nous coûtent cher !

Une jeune femme essaye directement un canapé au ventre de tri de Petit-Saguenay
Azure trouve son bonheur à l'écocentre de Petit-Saguenay.

Mais il y a des moyens d’économiser…

Certains se rappelleront avec nostalgie l’époque où chaque municipalité collectait les déchets avec son propre camion pour aller jeter le tout dans un trou béant. On ne se posait pas trop de questions : tout allait à la même place et comme par magie le dépotoir prenait feu à l’occasion. J’ai moi-même, le temps d’un été, participé à la collecte des matières résiduelles de L’Anse-Saint-Jean, bien accroché à l’arrière du camion municipal avec une douce brise dans le visage. Fallait pas avoir veillé tard la veille !

À cette époque, les coûts de la gestion des matières résiduelles étaient une fraction de ce qu’ils sont rendus aujourd’hui. En 20 ans, pour Petit-Saguenay, c’est passé d’environ 15 000 $ à 205 000 $ par année. C’était avant que l’État québécois ne serre la vis parce qu’il avait convenu que le lixiviat, cette espèce de liquide noir et visqueux qui est aujourd’hui collecté puis traité au lieu d’enfouissement technique d’Hébertville-Station, risquait de se retrouver dans nos nappes d’eau souterraines.

Aujourd’hui, la Loi sur la qualité de l’environnement prévoit que toutes les MRC doivent se doter d’un plan de gestion des matières résiduelles (PGMR), qui détaille les actions qui seront réalisées pour réduire l’enfouissement des déchets. Le cadre règlementaire en vigueur inclut des objectifs de valorisation – un taux de recyclage de 75% des matières recyclables et un taux de compostage de 60% des matières organiques – ainsi qu’un ensemble de redevances et de compensations, dont une partie est versée aux municipalités en fonction de l’atteinte de ces objectifs.

tapis roulant et empoyés au travail dans le nouveau centre de tri de Chicoutimi
Le nouveau centre de tri de Ville Saguenay récupère 90 % du contenu de nos bacs de recyclage.

Adopté en 2023, le PGMR de la MRC du Fjord-du-Saguenay propose une série de mesures qui vont de l’aménagement d’un réseau d’écocentres partout sur son territoire à la mise en place de la collecte des matières organiques, en passant par l’optimisation de la gestion des matières résiduelles dans les commerces. Ces mesures donnent des résultats mitigés, puisque la production de déchets continue d’augmenter, alors que les ménages consomment de plus en plus et que la participation au compostage demeure bien en deçà des objectifs.

Toujours est-il que les coûts du service des matières résiduelles ont connu une hausse très importante dans le budget de la MRC, ce qui se traduit par des quotes-parts toujours plus grandes pour les municipalités. La prise de compétences de la gestion des matières résiduelles a fait augmenter les quotes-parts chargées par la MRC aux municipalités de plus de 150% entre 2017 et 2018. D’abord établi à 2 298 959 $ en 2018, le coût annuel de la gestion des matières résiduelles par la MRC s’est accru considérablement avec l’implantation du compostage en 2021 et l’aménagement des écocentres en 2023, de sorte qu’il s’élève à 5 277 104 $ en 2025.

Alors que les coûts ont explosé partout au Québec à la faveur de l’augmentation des frais de transport, la MRC a réussi à stabiliser les siens en réduisant la fréquence de collecte des déchets, qui passera aux 3 semaines dès l’automne. Partout ailleurs, l’augmentation des coûts de transports a été d’environ 25 à 30% dans les dernières années. L’économie est donc substantielle, mais le désagrément pour le citoyen risque de l’être tout autant si celui-ci ne prend pas rapidement des habitudes pour améliorer la façon dont il gère ses déchets.

Avec la modernisation du recyclage, le réseau d’écocentres qui a été complété cette année et le service de collecte des matières organiques, le bac vert ne devrait normalement plus contenir grand-chose. Avec les changements en cours, la hausse des coûts pourrait enfin être maitrisée et on pourra éviter des coûts encore plus importants dans le futur en reportant l’échéance des futurs agrandissements du site d’enfouissement d’Hébertville-Station, qui se font à coût de dizaines de millions de dollars.

Initiatives locales à Petit-Saguenay et à Ferland-et-Boilleau

Un groupe de citoyens nettoie les fossés de son village
Evan Otis, Jérémie Lavoie, Jean-Michel Tremblay, David St-Hilaire, Annabelle St-Hilaire, Émilie Cormier et Emmy St-Hilaire.

Dans un monde où les enjeux environnementaux prennent de plus en plus d’ampleur, les municipalités du Petit-Saguenay et de Ferland-et-Boilleau se distinguent par leurs initiatives locales audacieuses et inspirantes. Ces projets, portés par des bénévoles passionnés, illustrent l’importance de la mobilisation communautaire pour préserver et embellir notre environnement.

À Petit-Saguenay, un groupe de bénévoles a vu le jour en avril 2022, autour du projet participatif de la forêt nourricière. Ce projet a rassemblé une douzaine de personnes, principalement des jeunes familles et des nouveaux arrivants, tous sensibles aux enjeux environnementaux. Grâce aux réseaux sociaux, ces bénévoles ont créé un espace d’échange qui a rapidement attiré d’autres participants, multipliant ainsi les opportunités d’initiatives locales.

Groupe de citoyen discute de l,environnement dans leur village
Réunion du comité vert de Petit-Saguenay le 16 mai 2024. Discussion autour de la saison estivale de la forêt nourricière et de l’échange de semences. Des idées émises (qui n’ont pas encore vu le jour) dont des ruches ou des plantations de champignons.

Parmi les actions menées, on retrouve des corvées de nettoyage des sentiers et du cœur du village, une aide précieuse lors de l’événement ULTRATRAIL pour l’entretien des parcours de course, ainsi qu’un échange de semences qui favorise la biodiversité. Ces actions, bien que modestes, sont le reflet d’un engagement collectif soutenu par les agents municipaux. Les bénévoles, quant à eux, constituent le cœur battant de ces projets. Le Jardin des fées, adjacent au parc, est un autre exemple emblématique de cette dynamique. Entretenu par un petit groupe de femmes chaque semaine durant la belle saison, ce jardin est devenu un havre de paix pour les familles, les personnes âgées et les touristes de passage.

Jules Boivin, Karine Lévesque, Josée-Anne Lévesque, Arnaud Boivin et Rémi Gilbert.

À Ferland-et-Boilleau, l’esprit d’initiative se manifeste également avec la célébration du mois de l’arbre. Lors d’une journée dédiée au nettoyage des fossés, plus d’une centaine de personnes – familles, amis et enfants – se sont mobilisées pour entretenir les kilomètres de routes de la municipalité. L’importance des bénévoles ce jour-là est récompensée par un dîner convivial, renforçant ainsi le sentiment d’appartenance à la communauté. Comme le dit si bien un adage local : « petit geste deviendra grand ». Les résultats sont probants : la quantité de déchets ramassés lors de ces opérations a diminué de manière significative au fil des années. Cela témoigne des bonnes habitudes qui s’installent et du sentiment d’appartenance qui s’épanouit parmi les résidents.

Le comité écotourisme de Ferland-et-Boilleau joue également un rôle essentiel dans le bon fonctionnement des circuits de randonnée locaux. Des journées sont consacrées au nettoyage et à l’entretien des sentiers par nos bénévoles.

Ces initiatives locales illustrent parfaitement comment la mobilisation citoyenne peut transformer notre environnement. À Petit-Saguenay comme à Ferland-et-Boilleau, les efforts collectifs et la passion des bénévoles sont les clés d’un avenir plus vert et plus durable. Ces projets montrent que chaque action, aussi petite soit-elle, peut avoir un impact considérable sur notre milieu et notre communauté.

Nos poubelles en ont lourd à dire !

Crédit photo : Cécile Hauchecorne

Avant d’entrer en poste comme agente de développement, j’ai longtemps travaillé en gestion des matières résiduelles : de la sensibilisation de mes voisins au compostage, à la gestion de magasins gratuits et centres d’emprunt. Mes valeurs influencent mon choix de carrière comme mes habitudes de consommation.

Friperies, Marketplace, écocentres et même objets trouvés en bordure de rue; dur de trouver quelque chose acheté neuf dans mon appartement. Bien que cette pratique soit alignée avec ma conscience environnementale, elle naît aussi d’une nécessité budgétaire.

Quand j’ai quitté Montréal pour m’installer au Bas-Saguenay, j’ai craint devoir faire une croix sur cette pratique. Bonne nouvelle… j’avais tort. J’en profite donc pour vous présenter quelques options qui s’offrent à vous si l’envie vous prend de redécorer votre salon, ou de meubler le premier appart de votre ado.

Les écocentres de Petit-Saguenay et de Saint-Félix-d’Otis

De véritables mines d’or pour récupérer meubles, jouets, accessoires de cuisine, décorations et bien plus! Pour avoir un aperçu des objets disponibles, consultez les pages Facebook de l’Écocentre Saint-Félix-d’Otis ou de la municipalité de Petit-Saguenay. En plus, y apporter ses propres objets (encore en bon état!) permet de prolonger leur vie et d’en faire profiter quelqu’un d’autre.

Les groupes de partage comme  » As-tu ça toi, Bas-Saguenay ? « 

Ces groupes permettent de donner, emprunter, ou même recevoir divers objets. Besoin d’un meuble ou d’un article en particulier ? Demandez, et vous serez peut-être surpris de voir qu’un voisin est prêt à vous le donner ou vous le prêter! Même si certains choisissent de vendre, ça reste une alternative plus écoresponsable que d’acheter du neuf.

En utilisant ces ressources, non seulement vous faites des économies, mais vous contribuez aussi à réduire la demande pour des produits neufs. En plus, ça encourage un esprit de communauté où entraide et partage sont mis de l’avant.

Explorer l’invisible

Comme citoyens, nous sommes souvent déconnectés de la réalité des déchets que nous produisons. On « jette » quelque chose, on déplace notre bac en bordure de rue, et puis ? Où va-t-il réellement ? Que deviennent toutes ces choses dont on dispose ?

Ce premier dossier de l’année met en lumière les impacts et coûts de la gestion de nos déchets, nos choix en tant que consommateurs et propose des solutions concrètes pour mieux recycler, composter et réutiliser au quotidien.

Embarquez avec nous dans un camion de recyclage jusqu’au centre de tri. Apprenez ainsi les meilleures pratiques pour faciliter le tri, mais aussi sur son coût réel. Est-ce que nos aînés faisaient mieux que nous ? Vous pourrez en juger par vous-même en découvrant leurs anecdotes.

Des initiatives locales allant des comités verts à l’exploration scientifique de l’Expédition bleue, en passant par des ateliers proposés aux jeunes des écoles, ce dossier se veut aussi diversifié que son thème.

Bien qu’on ne puisse aborder toutes les facettes de la gestion des matières résiduelles, on espère que cette lecture vous inspirera de meilleures pratiques … et que vous penserez à nous la prochaine fois que vous promènerez vos bacs!

Documenter la pollution plastique pour trouver des pistes de solution.

3 femmes ramassent des plastiques sur une plage

Organisation Bleue a navigué sur les eaux du fjord l’été dernier sur le Vanamo, un voilier de type catamaran. Une belle opportunité pour aller poser quelques questions à Anne-Marie Asselin, fondatrice de l’organisme et cheffe de l’Expédition Bleue.

Un peu d’histoire

« L’aventure a commencé en 2019 quand on a décidé de faire une grande tournée de nettoyage de berges de Terre-Neuve jusqu’aux Grands Lacs, donc l’entièreté du bassin hydrographique du Saint-Laurent. J’arrivais d’Amérique latine où j’avais pu constater l’étendue démesurée de la pollution plastique à l’international, et je me disais le Canada c’est propre ! » m’explique Anne-Marie Asselin qui a alors vécu un immense choc.

Le premier nettoyage de berge fait dans le parc de Gros Morne à Terre-Neuve a permis de ramasser une tonne de plastique ! Et les déchets récoltés venaient clairement du plus beau pays au monde ! (Pepsi, Coca-cola, chips, Tim Horton, etc.)

Dès ce premier nettoyage, Anne-Marie Asselin, biologiste marine de formation, a immédiatement décelé le besoin de récolter des données. « Pendant 5 ans, j’ai continué à porter ce projet de caractérisation à chaque opportunité qui m’amenait sur les littoraux. Suite à plusieurs efforts en communication, plusieurs partis politiques nous ont contactés, notamment des analystes chez Environnement et Changements Climatiques Canada, (ECCC), qui ont vu avec notre initiative l’importance de récolter des données au niveau des macros plastiques sur les berges. »

Au-delà de la science, Organisation Bleue détient le seul savoir coordonné, organisé, avec une base statistique solide, permettant de moduler une loi sur le bannissement du plastique à usage unique, mais aussi d’affronter le lobby qui est en justice depuis 5 ans pour essayer de débattre l’utilité ou la pertinence d’interdire certains items comme les bouteilles en plastique à usage unique sur cette liste rouge.

un équipage sur le pont d'un catamaran
Organisation Bleue a navigué sur les eaux du fjord l’été dernier sur le Vanamo, un voilier de type catamaran.

Il était une fois une bouteille à la mer !

Organisation Bleue essaye d’ancrer le mouvement dans une démarche communautaire, car plus il y a de volontaires pour collecter, plus il y a de données. « On forme les gens sur place, qu’ils voient la façon de faire, se sensibilisent tout en acquérant des connaissances. Prenons l’exemple de Petit-Saguenay, les gestionnaires du camping, les citoyens, citoyennes, des jeunes du camp de jour, les OBNL ainsi que des membres de l’équipe municipale étaient invités. Quand tout le monde arrive, on leur donne des gants et des sacs de collecte. On part sur la plage et on ramasse tout ce qui n’est pas organique, jusqu’à ce que le sac soit plein. Ensuite, on dépose le contenu sur la bâche et quand on a assez de stock, on procède au tri et à la collecte de données, avec un protocole très précis de 11 catégories et plus de 150 sous catégories, (bouteille de plastique, bouchon, on va différencier un mégot de cigarette d’un mégot de cigare, etc.). On va dans le détail, ce qui nous permet de voir des tendances, des statistiques et la variabilité du type de déchets dans l’espace, dépendant du secteur économique ou de la détérioration du plastique avec le chemin parcouru. »

Le catamaran navigue les eaux du fjord du Saguenay.
Le fjord, à première vue semblait très propre. Par contre, on a ramassé énormément de pneus dans les embouchures des rivières.

J’apprends ainsi que dans les zones urbaines, on va retrouver beaucoup de déchets de la restauration rapide, peu dégradés, ce qui indique l’usage local et rapide,

versus sur les plages d’une île dans le milieu de l’estuaire, où on va retrouver plus des morceaux d’hydro-mousse. Plus on rentre dans le Golfe, plus on trouve des déchets de pêche, bouées, cordages. La seule constante semble être les déchets de la restauration rapide que l’on peut retrouver même dans les lieux très protégés, très éloignés, puisqu’ils sont légers et voyagent au gré des courants.

L’autre observation très intéressante que l’Organisation Bleue a pu faire, c’est au sujet de la détérioration du plastique quand on s’éloigne vers le Golfe et l’Atlantique. « À Terre-Neuve, Halifax, l’Île du Prince Édouard, on retrouve plus de morceaux de plastique. Jusqu’à Baie Comeau, on va retrouver des bouteilles entières, mais après on va voir plus de demi bouteilles, morceaux désagrégés, goulots, donc il y a vraiment une action de détérioration avec le soleil, le sel, les vagues, la friction. On peut soupçonner que ce qui aboutit dans l’Atlantique, c’est finalement plus une soupe de particules », poursuit la biologiste que rien ne semble démotiver même si les nouvelles ne sont pas toujours épatantes. « On peut sur le terrain récupérer des bouteilles de plastique qui datent des années 80, très bien préservées ! Dans le monde actuel, où l’on surconsomme, où la production de plastique est appelée à doubler d’ici 2030, si le problème est gros maintenant, il ne va pas s’arranger demain. »

Lueurs d’espoir

Il y a une volonté politique, et même si on fait partie d’un système où les lobbies ont un pouvoir incommensurable, il y a également toute une mobilisation des connaissances qui est en train de prendre place. On voit aussi se dessiner des objectifs pour 2030, les gouvernements parlent de 30 % d’aires protégées, d’aires marines protégées qui vont voir le jour.

« Notre objectif avec toutes ces collectes et analyses, c’est de faire reconnaitre que la pollution elle est omniprésente et diffuse, même dans les réserves fauniques. Avec cet objectif 2030 de 30 % du territoire protégé, est-ce qu’on pourrait réfléchir à des mesures d’atténuation, de surveillance environnementale et d’efforts de dépollution ponctuels, annuels, avec les instances qui gèrent ces espaces-là ! »

La force de la concertation

Le fjord, c’est la première fois que l’Organisation Bleue s’y retrouvait en 2024. « Ce qui nous a impressionné, c’est de voir la quantité d’eau des marées de 6 mètres qui suggére un nettoyage potentiel par la suction forte créée par ces marées.

Donc le fjord, à première vue sur les rivages, semblait très propre. Par contre, on a ramassé énormément de pneus dans les embouchures des rivières. »

Partout où le voilier Vanamo s’est arrêté, une vraiment belle participation citoyenne l’accueillait. « En retournant dans le Saint-Laurent, après notre passage dans le fjord, on a clairement observé une différence. C’est sûr qu’il y a de la pollution partout, mais c’était une belle surprise de voir le fjord si propre. »

Motivés, il faut rester motivés !

Même si cela semble parfois insignifiant, les petits gestes que l’on peut faire en tant que consommateur ont un impact direct par nos achats et nos proches, en refusant d’utiliser du plastique à usage unique par exemple !

On peut prendre une pièce de la maison à la fois, commencer par la salle de bain, et substituer les brosses à dent en plastique avec des matériaux biodégradables et locaux, utiliser des pains de shampoing, etc. À la plage lors d’un pique-nique avec des aliments préemballés, on peut ramasser et veiller à ce que rien ne s’envole au vent. On n’est pas obligé non plus d’utiliser la poubelle municipale sur le bord de la plage qui déborde déjà.

Bref s’assurer que nos déchets s’en vont à la bonne place. Développer sa conscience, de l’empathie aussi pour le monde qui nous entoure, se rappeler que l’on en fait partie de cet écosystème et qu’il est important de le respecter, comme on apprend à un enfant à être poli.

« J’aime toujours finir une entrevue avec le potentiel de sensibilisation et les capacités de chaque être humain, parce que malgré la polarisation, qu’on soit de droite, de gauche ou du milieu, je pense que tout le monde sait que l’on a besoin d’un environnement sain pour survivre. Placer cette idée au cœur des débats, se rallier autour de cette fierté-là, il me semble que c’est un bon début. »

Les Aînés de l’Anse allument notre fibre citoyenne

La salle à manger de la RPA de l'Anse-Saint-Jean,
Eugène Bergeron de dos, Carmen Gagné et Jeanne-Ida Bernier. Crédits photos : Cécile Hauchecorne

Une véritable onde de choc a ébranlé la communauté du Bas-Saguenay lors de l’annonce de la fermeture, avec 6 semaines d’avis, de la Résidence pour Aînés (RPA). C’est Alexandre Gaudreault, préposé aux bénéficiaires, qui lance le mouvement avec un appel à tous publié sur les réseaux sociaux. Aussitôt, un comité citoyen composé de proches aidants « Sauvons la RPA » se met en place.

Comprendre les enjeux

L’entreprise d’économie sociale « Aide chez soi » gère les services offerts à la résidence, (ménage, cuisine, lavage, préposés aux bénéficiaires 24h/24). Il faut savoir qu’au Québec, les OBNL comme la RPA de L’Anse-Saint-Jean dépendent de ces entreprises d’économie sociale puisque la Régie d’Assurance Maladie du Québec (RAMQ) ne subventionne qu’une seule entreprise par territoire de CLSC. Or, « Aide chez soi » vient d’annoncer fin novembre qu’elle arrêterait d’offrir ses services à partir du 1er mars 2025.

deux représantantes du CA de la RPA
Dorice Boudreault et Chantale Côté du nouveau C.A de la Résidence pour Aînés

« Une grande majorité des résidents de la RPA a de petits budgets, souvent des femmes qui ont élevé leur famille et qui vivent grâce au Supplément de revenu garanti. Du coup, la RAMQ subventionne à peu près 65 % des coûts réels de ces services », m’explique Dorice Boudreault qui œuvre bénévolement et à temps plein sur le dossier depuis l’automne.

À l’heure de publier ces lignes, des rencontres doivent se faire auprès des ministères concernés afin d’explorer différentes pistes de solutions : les subventions de la RAMQ pourraient être directement versées aux petites résidences ou pourquoi pas créer au Bas-Saguenay une entreprise d’économie sociale. « Actuellement, sans aucune subvention, cela va être très difficile de ne pas être en déficit, d’où la levée de fonds », conclut Dorice qui m’apprend qu’au Saguenay-Lac-Saint-Jean, une trentaine de résidences vivent les mêmes réalités.

Une levée de fonds

Depuis plusieurs mois, notre communauté se mobilise pour assurer un avenir stable à la résidence Les Aînés de l’Anse. Pour y arriver, nous devons créer un fonds de réserve, qui permettra d’assurer la stabilité financière de la résidence, même quand certains logements sont vacants. La résidence tombe en déficit dès que plus de deux unités sont inoccupées, ce qui est actuellement le cas.

Florence Lavoie nous accueille dans son appartement très lumineux de la RPA de l'Anse-Saint-Jean
Florence Lavoie nous accueille dans son appartement très lumineux.

Les municipalités de L’Anse-Saint-Jean, Petit-Saguenay et Rivière-Éternité ont accepté de couvrir ces déficits. À titre d’exemple, en décembre seulement, les frais endossés par les trois municipalités s’élèvent à 6 300 $. Ce fonds de réserve assurerait donc une plus grande autonomie financière et protégerait nos aînés à long terme quand l’entente intermunicipale arrivera à échéance.

Grâce à votre générosité, nous avons déjà fait un bon bout de chemin ! Au 5 février, la campagne sur GoFundMe compte 110 dons totalisant 13 220 $, auxquels s’ajoutent 1 270 $ en chèques, pour un total de 14 490 $ amassés auprès de la communauté. Nous remercions du fond du cœur tous ceux qui ont contribué.

À cela s’ajoutent 19 500 $ du gouvernement provincial, au nom du député de Dubuc, portant le total à près de 34 000 $ ! Nous poursuivons nos démarches auprès des entreprises et de nos partenaires pour aller encore plus loin.

Pour atteindre notre objectif de 50 000 $, nous avons encore besoin de votre aide. Vous pouvez contribuer via GoFundMe ou par chèque, déposé à l’hôtel de ville de votre municipalité pendant les heures d’ouverture. Des boîtes de dons sont également disponibles dans les épiceries locales. Malheureusement, la résidence n’ayant pas le statut d’organisme de bienfaisance nécessaire, il n’est pas possible d’émettre de reçus pour fins d’impôts. Peu importe le montant, chaque don fait une différence.

Merci de faire partie de cet élan de solidarité !

Retour du Festival d’eau vive à Petit-Saguenay

Un groupe fait du rafting sur la rivière petit-Saguenay
Crédits photos : Cécile Hauchecorne

Le Festival d’eau vive du Bas-Saguenay revient les 9, 10 et 11 mai 2025 à Petit-Saguenay, attirant une multitude d’amateurs de kayak, canot et rafting dans cette région un peu méconnue dans le réseau. Organisé depuis plus de dix ans et maintenant sur une base bisannuelle, cet événement offre aux participants une occasion unique de découvrir la rivière Petit-Saguenay pendant la période de crue printanière.

Les festivaliers pourront profiter de deux descentes de rivière programmées le samedi et d’une autre le dimanche. Ces descentes permettent aux participants de vivre des moments d’une grande intensité, notamment en affrontant le fameux rapide de classe 4 de la Poussière, ainsi que le spectaculaire canyon qui se termine sur le seuil de la fosse du barrage. La descente du dimanche se terminera directement dans le fjord, comme le veut la tradition.

Encore une fois cette année, des descentes d’initiation seront proposées pour les adolescents et les néophytes qui veulent être introduits au rafting. Encadrées par des instructeurs qualifiés, ces sessions visent à offrir une première expérience en toute sécurité, permettant ainsi aux débutants de s’initier aux joies de l’eau vive.

En plus des descentes, le festival prévoit un souper le samedi soir dans le parc de la Croix, où les participants pourront se retrouver autour d’un repas convivial. Des barbecues seront notamment mis à disposition pour une expérience culinaire en plein air. De l’animation et des projections sont également au programme en soirée.

Les spectateurs sont pour leur part attendus, avec des points d’observation à la Poussière, à l’entrée du canyon, à la fosse du barrage ou sur la passerelle au milieu du village. À chaque édition, le public est toujours au rendez-vous pour admirer les performances des kayakistes et des rafteurs qui affrontent les rapides.

Le fondateur du Festival, Pierre Lévesque souligne : « Le Festival d’eau vive est une célébration non seulement de notre passion pour la rivière, mais aussi de la camaraderie qui unit tous les amateurs d’eau vive. Chaque année, cet événement nous permet de redécouvrir la beauté de notre environnement et de créer des souvenirs collectifs. »

Le Festival d’Eau Vive du Bas-Saguenay est attendu comme un événement qui marque le début de la belle saison. Il représente une opportunité d’explorer les richesses naturelles de la région tout en participant à une fête dédiée aux sports aquatiques. C’est donc un rendez-vous les 9, 10 et 11 mai 2025 pour ceux et celles qui veulent tenter l’aventure!

Pour s’inscrire : festivaleauvive

Une semaine de  relâche animée à Rivière-Éternité !

Encore une fois cette année, une belle programmation d’activités sera proposée à la population de Rivière-Éternité, autant pour les petits que pour les grands !

Depuis trois ans, une ligue de poche Cornhole se déroule toutes les deux semaines. Des duos s’affrontent pour remporter les honneurs lors de ces soirées. Cette activité  attire des joueurs de 14 à 80 ans provenant de tout le Bas-Saguenay, La Baie et des environs. Cette année, à plusieurs reprises, les inscriptions affichaient « COMPLET » à quelques jours des parties.

Les organisateurs acceptent entre 40 et 60 équipes. Un jeune comité anime ces soirées : moitié-moitié, prix de présence, concours, toujours de nouvelles idées y sont proposées. Le prochain rendez-vous aura lieu le 28 février, venez voir les parties,  vous ferez de belles rencontres là où la bonne humeur est au rendez-vous !

 

Samedi le 1er mars dès 18h, une activité de lasertag se tiendra au Centre communautaire et des loisirs. Une ambiance spatiale avec des lumières tamisées ! Des obstacles et cachettes seront installés afin de permettre aux adeptes de tous les âges de s’affronter en équipe pour éliminer leurs concurrents. Il faudra s’inscrire à l’avance afin de réserver votre plage horaire et de simplifier la tenue de l’événement.

Dimanche le 2 mars se tiendra une activité familiale pour les tout petits avec la troupe Les Fous du Roi. Maquillage, sculptures de ballons, animation avec personnages, atelier d’initiation au cirque et jeux gonflables seront de la partie. Du popcorn sera servi gratuitement sur place. Vous êtes attendus à partir de 13h.

Le lundi 3 mars aura lieu une activité de jeux de société. Un animateur sera sur place pour vous suggérer des jeux selon vos goûts et expliquer les règlements. Vous n’avez qu’à venir vous détendre et vous amuser !

Mardi le 4 mars, ce sera le groupe Activités-Jeunesse 12-18 qui viendra animer son bingo annuel. La population en général est invitée à y participer. C’est un moyen de financement pour ce groupe qui organise ainsi des activités dédiées aux jeunes de la municipalité. Plus de 400$ en prix seront tirés lors de cette soirée !

Mercredi le 5 mars, la population de Rivière-Éternité est invitée à venir essayer les casques  de réalité virtuelle disponibles grâce au Réseau des bibliothèques du Saguenay. Une expérience immersive à ne pas manquer !

Jeudi le 6 mars, une présentation sur les dessins animés japonais suivie d’un visionnage d’épisodes sera proposée. Il y aura également un bar à Bubble Tea, de délicieuses boissons à base de thé qui seront servies gratuitement. Venez découvrir une boisson typiquement taiwanaise et une culture colorée au Centre communautaire et des loisirs !

Vendredi le 7 mars, il y aura des matchs de soccer bulle où les participants enfileront des combinaisons gonflables et auront la possibilité de se bousculer sans risque. Une activité sportive très amusante et pleine de rebondissements !

Pour clore la semaine de relâche, nous avons demandé aux Sœurs Morissette de revenir  enflammer la scène et la piste de danse. Elles ont été très appréciées lors du Party des entreprises de novembre dernier. Dès 14h, des jeux de cartes seront proposés à la population et un buffet froid sera servi pour souper. Le spectacle est gratuit pour tous et des billets pour le buffet sont en vente au coût de 20$ à l’hôtel de ville jusqu’au 27 février.

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