Ne manquez pas notre programme de relâche qui se déroulera du 28 février au 9 mars prochains. Nous commencerons le vendredi soir, à partir de 18h30, avec un match de hockey amical à la patinoire de Boilleau. Des prix de présence et des breuvages seront disponibles sur place.
Samedi 1er mars : Venez assister dès 20 h à la salle municipale à un spectacle, avec l’humoriste Simon Trottier. Les billets en prévente sont à 10$. Suivez les mises à jour sur la page Facebook de la municipalité. De plus, un souper sera servi au Bivouac de 16h30 à 19h.
Dimanche 2 mars : À partir de 13h, une journée familiale vous attend avec un spectacle de marionnettes « Les anipeluches – Ficelle et Marionnettes » à la joujouthèque. Profitez également de jeux gonflables, de maquillage avec les Fous du roi, ainsi que de café et chocolat chaud pour vous réchauffer. Du patinage libre sera également disponible à l’anneau de glace Samuel Girard.
Lily Gagnon à gauche et Laurence Gauthier à droite, lors de l’édition 2024.
Le relais de motoneige proposera des déjeuners le samedi et le dimanche à partir de 9h30. Réservations possibles au 418-261-6696.
Jeudi 6 mars : Le GACSB de Ferland-et-Boilleau met en place une programmation jeunesse de 13h à 18h, permettant aux jeunes de se retrouver autour de diverses activités. Un souper leur sera offert.
Samedi 8 mars : Notre célèbre carnaval débutera à 10h au pont couvert. De nombreuses familles et amis pourront participer à divers défis organisés par nos précieux bénévoles. Plus d’informations seront à venir sur notre page Facebook. La journée se terminera par une soirée festive au Bivouac, incluant un repas chaud et un spectacle avec « Bob et les macalous ».
Dimanche 9 mars : En collaboration avec le GACSB et l’AGIR, nous organiserons une sortie au Mont-Édouard avec un bus express au départ de La Baie. N’oubliez pas de vous inscrire ! Le comité des Familles propose également, durant toute la semaine de relâche, un parcours « cherche et trouve » dans le sentier derrière l’école. Participez en famille, à pied, en raquettes ou en ski de fond. Des cartes-cadeaux seront tirées parmi les participants. Bonne chance !
De nombreux prix de présence seront offerts tout au long de la programmation 2025. Soyez au rendez-vous
Le 11 novembre 2024, jour du Souvenir, nous avons fait la lecture d’un album qui porte à réfléchir : L’ennemi de Davide Cali. À la suite de cette lecture, les élèves du 3e cycle de l’école Fréchette devaient se mettre dans la peau du personnage principal, un soldat, et composer une lettre à leur ennemi! En voici un exemple :
Cher Ennemi,
Je m’appelle Émilien, j’ai 32 ans et j’habite sur une ferme. J’ai trois enfants et une femme extraordinaire. Ils s’appellent Hugo, Simon, Luc et ma femme, Huguette. Bref, avant la guerre, j’avais une vie formidable ! Maintenant, je suis dans les tranchées à combattre. Je me sens sale, je pue et j’ai froid. Lorsque la guerre sera finie, j’irai retrouver ma femme et mes enfants. J’ai très hâte de reprendre ma vie normale et de retourner sur ma ferme.
Cette guerre est cruelle et triste. Ce n’est pas vrai ce qui est écrit dans le manuel. Nous ne sommes pas des criminels ! Nous sommes seulement des personnes normales qui ont été choisies pour aller sur le champ de bataille. Je crois qu’on a le même avis, non?
Je t’écris ce matin car je voudrais mettre fin à ce désastre pour qu’on puisse aller retrouver nos familles. Je voudrais faire la paix avec toi mon ami car je ne veux pas mourir sur ce champ de bataille pourri et sale!
Pour conclure ce projet d’écriture, les élèves et leurs enseignantes sont allés en forêt pour rendre l’expérience plus concrète! Les élèves ont donc formé deux équipes, construit deux tranchées et lancé leur lettre à leur « ennemi » à la manière de l’auteur. Puis, tous se sont intériorisés afin de lire le message de paix partagé dans chacune des lettres.
Cette journée restera gravée dans nos mémoires et aura suscité bien des réflexions chez nos élèves. Les lectures interactives d’albums en classe développent le jugement critique chez nos jeunes. En cette période où l’actualité est trouble, ces discussions sont précieuses!
La soirée organisée par L’AGIR a permis à une quarantaine de personnes de discuter autour d’un enjeu économique majeur pour la région, l’avenir du Mont-Édouard. Suite à une présentation coanimée par Camille Carle de l’AGIR et Marc-André Busque, Directeur Général de la station, une discussion en sous-groupe a permis à une quinzaine de jeunes de L’Anse d’énoncer une panoplie de belles idées.
Camille Carle de l’AGIR et Marc-André Busque, Directeur Général de la station, les deux animateurs de la soirée.
Il est vrai qu’ils ont toutes et tous skié la montagne dès leur plus jeune âge ! Alors pourquoi pas écouter ce qu’ils ont à nous proposer !
La présentation des grands
Tous les participants étaient outillés pour discuter du sujet sur un même pied d’égalité d’accès à l’information.
Marc-André Busque expose, à l’aide de graphiques clairs et précis, quelques chiffres et technicalités de ce que représente la gestion d’une montagne de ski : nombre de journées ski, provenance des skieurs, sécurité et entretien des remontées mécaniques, portrait financier. « Je peux vous dire qu’actuellement la station du Mont-Édouard est en bonne santé financière. L’année 2023-2024 a été la 2e plus chaude des 105 dernières années et malgré tout, on a réussi à retirer un BAIIA positif de 93 000 $. Le BAIIA (Bénéfice Avant Intérêts Impôts et Amortissements), c’est ce que l’on appelle le bénéfice lié aux activités d’exploitation ! S’il y a de la dette à payer, elle n’y sera pas calculée dans le BAIIA. Pour l’instant, 2024 – 2025 semble être plus normale », se réjouit Marc-André qui nous apprend enfin que cette fameuse dette annuelle d’environ 200 000 $ qui pèse sur la montagne s’achève en avril 2026, comme cela avait été mentionné lors de l’AGA du Mont-Édouard, en novembre dernier.
60 % de la clientèle du Mont-Édouard est extra régionale, et dans la haute route c’est 80 % des skieurs qui viennent de l’extérieur de la région.
De son côté, Camille présente les six groupes qui ont envoyé le 10 janvier dernier une lettre d’intention à la municipalité, deux propositions avec une vision communautaire et quatre autres de nature privée. (Sa présentation est disponible sur le site internet de l’AGIR). Ces six groupes ont maintenant 6 mois pour déposer un plan d’affaires qui sera étudié par la municipalité, via un groupe d’experts qu’il reste à nommer.
Une période de questions
Une quinzaine de jeunes étaient présents lors de cette soirée pensante organisée par L’AGIR
Camille animera toute la soirée avec dynamisme et ouverture. Les questions des jeunes et des adultes présents ont permis d’approfondir certains concepts et enjeux auxquels la montagne fait face. Ainsi tous les participants étaient outillés pour discuter du sujet sur un même pied d’égalité d’accès à l’information. Par exemple, un résident de L’Anse s’interroge sur la sécurité des remontées, et on lui répond qu’à la station travaille depuis plusieurs années une sommité en termes de remontées mécaniques, c’est le directeur des opérations, Isaac Gingras. Étant dans l’industrie depuis plus de 20 ans, il a effectué le déménagement, l’installation, l’entretien et la maintenance de nombreuses remontées mécaniques. C’est également lui que l’ASSQ (Association des Stations de Ski du Québec), appelle pour former les techniciens de remontées partout au Québec !
Place aux jeunes !
Pour faire suite à cette présentation d’un peu plus d’une heure, Camille propose la création de 3 sous-groupes qui devront répondre à ces deux questions :
Si on vous remettait les clés du Mont-Édouard demain matin, que feriez-vous?
Comment vous sentez-vous concernés par l’avenir de la montagne?
L’équipe de l’AGIR et les animatrices de la Maison des jeunes du Bas-Saguenay étaient présentes sur chacune des tables pour s’assurer du bon déroulement des discussions. Un ou une porte-parole par groupe est ensuite désigné.e afin de partager ce qui avait été discuté.
Elven, 12 ans
« On voudrait développer la passerelle et les sous-bois. On aime les jumps et les drops naturels ! La montagne, c’est un lieu rassembleur, on aime les yourtes, et on préfère un investissement dans la montagne plutôt que dans le chalet ! Les pistes sont variées, et nos préférées sont la 1.5, la vallée des Bouleaux, le snowpark. Il faudrait aussi penser à du ski nocturne. Aussi, on aimerait une cafétéria moins chère et abordable. »
Maël, 15 ans
« En équipe, on a décidé que si on avait les clés du Mont-Édouard, on mettrait plus d’argent dans attirer le monde que dans l’expérience des skieurs qui, à notre avis, est déjà très bonne. Donc oui c’est sûr qu’il faudrait mettre de l’argent dans les pistes et tout, mais on mettrait le strict minimum, pis on essaierait à la place de créer des événements au Mont-Édouard et de permettre des transports aux gens qui viennent de plus loin, comme ça commence à se faire déjà, pour augmenter le nombre de skieurs qui fréquentent la montagne, et donc les revenus. »
« Le transport, ça serait aussi pour les locaux, comme mettons à Petit-Saguenay où je connais beaucoup de mes amis qui ne viennent pas la fin de semaine parce que justement y’a pas de lift, parce que c’est pas tous les parents qui sont intéressés par le ski. C’est comme ça que nous ici on a commencé à faire du ski, c’est surtout grâce à nos parents ! »
« Oui augmenter les transports, pour les gens qui voudraient venir, pas forcément toutes les semaines, mais lors d’événements qui pourraient attirer le monde, comme mettons le splash, le Festi-télémark, des trucs comme ça. Il faudrait qu’il y en ait plus ! »
Gabrielle, 16 ans
« Mettons l’idée générale qu’on voudrait garder, c’est l’ambiance de la montagne. On trouve qu’on a vraiment une belle ambiance, c’est ça qui amène le monde, qu’il trouve ça hot de rester, l’après ski, la musique. Pis aussi le fait que nous autres, la plupart, on a appris le ski au Mont-Édouard, on est sorti avec des médailles, des affaires de même, et ça c’est sûr, sûr, sûr faudrait garder ça. Y’a nos parents oui, mais y’a l’école aussi qui nous a appris à connaitre la montagne. Ici c’est chez nous, notre 2e maison quasiment, on vient dormir en haut du Mont-Édouard à chaque année, on aime vraiment ça être ici, on passe la fin de semaine là. Et pis, de voir autant de jeunes à la montagne, ça donne le goût au monde qui arrive de rester …ça augmente l’ambiance ! »
Louann, 17 ans
« Pour que les gens viennent et restent, on a imaginé une Auberge avec des dortoirs. Ça serait peut-être plus accueillant, plus convivial Tu viens en gang, ça garde l’aspect chaleureux, communautaire, tu peux venir en groupe et avoir du fun ensemble ! On parle du ski de soirée, ben mettons que juste le spot là-bas de l’ancien snowpark, ça devienne le lieu de ski de soirée ! Faut réfléchir à ça. À défaut d’éclairer toute la montagne, au début ça serait juste ça ! Juste l’ancien snowpark, ça serait déjà une belle ambiance, de la musique, des jam en soirée, des événements comme ça ! »
Éliot, 16 ans
« On a discuté mais on n’a pas sorti d’idées vraiment claires, mais on a quand même 2 petites réponses qui je trouve font la job et qui sont assez sensées. Donc pour la première question, si on se fait remettre les clés de la montagne, et bien pour le long terme, on serait beaucoup dans une croissance pas trop radicale mais plutôt stable. Avec un développement 4 saisons comme pour le vélo de montagne qui, d’année en année, attire de plus en plus de monde. En étant remarquable aussi – ici je vais reprendre des idées déjà mentionnées – avec l’organisation d’événements ! Ça peut faire vraiment une montagne qui se démarque des autres, qui attire plus de monde et d’après moi, ça serait le bon chemin à prendre pour justement aller vers un équilibre. »
Pour la 2e question, nous on est vraiment concerné par l’avenir de la montagne, on n’a pas comme une obligeance, mais plutôt un grand attachement avec beaucoup de nos parents et de nos grands-parents qui ont participé à la création du Mont-Édouard. C’est comme un devoir moral, ben pas moral, mais un devoir éthique, de continuer ça, et que ça reste … pas une entreprise, mais une attraction locale, gérée par des gens d’ici, dans le sens où ça a été créé par les gens d’ici ! Une sorte d’OBNL.
Ça serait vraiment une belle affaire qui pourrait être gravée dans l’histoire de L’Anse-St-Jean. D’après moi, ça serait une belle opportunité de continuer sur la lancée des bâtisseurs parce que ça va être nous qui allons devoir reprendre ça dans le futur ! »
Pour conclure ce texte sur cette belle initiative, il est à souligner qu’à la demande des jeunes présents lors de cette soirée pensante, l’AGIR organisera des séances d’informations mensuelles sur l’heure du midi à l’école Fréchette pour y présenter l’actualité sur le sujet.
Une partie du sentier des Murailles passe par le lac Cardinal
Le Sentier des Murailles, ce sentier de ski hors-piste reliant les municipalités de Petit-Saguenay, Rivière-Éternité et L’Anse-Saint-Jean, a fermé en 2015 suite à la faillite de la Coop Quatre Temps. En 2022, le Trait d’union vous annonçait le début d’une étude pour évaluer la relance de ce sentier emblématique. Aujourd’hui, les résultats sont enfin sur la table.
En février 2024, le rapport final a été présenté au comité mandataire, suivi de l’estimation budgétaire en octobre. Le comité mandataire est composé d’élus et d’agents de développement des trois municipalités concernées. Voici un résumé des résultats de l’étude et des perspectives pour le projet à l’heure actuelle.
Un diagnostic prometteur
Pour mener cette étude, les firmes Option Aménagement et Synergie ont consulté une soixantaine d’intervenants locaux. Résultat ? Un large intérêt pour la réouverture, mais avec une refonte de son concept. Jugé trop élitiste dans sa configuration passée, le sentier devrait désormais être plus accessible et polyvalent selon eux.
D’après l’étude de marché, il existe une réelle place pour le Sentier des Murailles dans l’offre actuelle de randonnées longues au Québec. Toutefois, les porteurs de projets devraient miser sur trois axes :
Accessibilité : intégration de boucles et d’une meilleure signalisation.
Renommée internationale : partenariat avec la SÉPAQ.
Connexion villageoise : encourager les commerces locaux et intégrer la culture à l’expérience.
La topographie offre un potentiel pour la création d’un sentier cyclable de longue randonnée. La topographie démontre également un potentiel pour le développement d’expériences complémentaires sur certaines boucles (vélo de montagne, escalade, descente de rivière, ski alpin, haute-route, chien de traîneau, etc.). Ces expériences viendraient enrichir l’offre locale tout en profitant des infrastructures existantes.
Cependant, des défis majeurs demeurent, notamment l’entretien, la sécurité, la gouvernance et le financement. Un autre enjeu concerne l’appellation du sentier : une recherche rapide en ligne associe déjà le nom « Sentier des Murailles » à un tracé du Bas-Saint-Laurent.
Une vision de développement par phases
Carte phase 1 – Sentier des Murailles
Les consultants recommandent une approche progressive, en trois phases :
Phase 1 – Consolidation : mise à niveau des infrastructures existantes pour rouvrir un sentier de randonnée pédestre accessible, relié aux villages.
Phase 2 – Bonification : ajout d’un sentier dédié à la randonnée à vélo.
Phase 3 – Destination : développement d’activités inédites pour enrichir l’expérience des visiteurs.
Cette stratégie permettrait une évolution réaliste du projet, tout en respectant les contraintes budgétaires et les priorités locales.
Un projet d’envergure mais adaptable
Le coût estimé du projet s’élève à 42 millions de dollars, avec un tarif moyen de 50 000 $ par kilomètre pour la création des sentiers, basé sur des standards internationaux. Le comité mandataire propose de revoir cette estimation avec des montants plus réalistes. En ajustant les coûts à 15 000 $/km – considérant les prix de la Coop Roches et Racines par exemple – le segment pédestre entre Rivière-Éternité et Petit-Saguenay (57,37 km) coûterait environ 860 000 $, au lieu des 2,9 millions initiaux.
Lors de la présentation de l’estimation budgétaire en octobre, les municipalités de L’Anse-Saint-Jean et Rivière-Éternité ont salué la pertinence du projet pour positionner le Bas-Saguenay comme une destination de plein air quatre saisons. Cependant, elles ont exprimé des réserves quant aux ressources financières et humaines nécessaires à sa réalisation à court terme.
Un avenir prometteur pour le Bas-Saguenay
Le projet pourrait s’intégrer au futur regroupement des comités touristiques du Bas-Saguenay ou être soutenu par la MRC du Fjord-du-Saguenay. En effet, dans sa planification stratégique, cette dernière vise à valoriser l’expérience immersive du fjord, et le Sentier des Murailles pourrait devenir une première étape dans un projet à échelle du territoire.
Des opportunités de financement seront également à surveiller via le Plan Montagne de Tourisme Saguenay–Lac-Saint-Jean, qui soutient le développement du tourisme d’aventure en région montagneuse.
Relancer le Sentier des Murailles est une ambition de taille, mais aussi une chance unique pour faire rayonner le Bas-Saguenay. Avec une planification réfléchie et des ajustements budgétaires, ce projet pourrait renforcer l’offre touristique quatre saisons de la région. Affaire à suivre !
Jacob et Loïc Fecteau-Tremblay, fiers lutins du Marché de Noël
Pour débuter, un peu d’histoire : savez-vous d’où provient l’origine du marché de Noël ? La voici … L’un des premiers marchés de Noël a été organisé à Dresde, en Allemagne, en 1434. L’idée était de permettre aux habitants de se rassembler avant Noël pour acheter des produits artisanaux, des décorations et des spécialités de saison. Au fil du temps, cette coutume s’est propagée dans d’autres pays d’Europe, avec des variations locales, mais toujours autour de la même idée : créer un lieu de convivialité, de partage et de célébration de l’esprit de Noël.
De nombreux artisans exposent au marché de Noël de l’Anse-Saint-Jean
Cette année encore s’est déroulé le marché de Noël au Centre Communautaire La Petite École. De nombreux artisans étaient présents dans une ambiance des plus festives pour faire découvrir leurs créations et leurs produits locaux ! Côté gastronomie, cela a été un véritable délice pour les papilles. L’incontournable vin chaud, ou « Glühwein » en allemand, qui réchauffe à la fois le corps et le cœur, était offert à l’entrée de notre marché, accompagné de café et de chocolat chaud. À l’extérieur, de délicieuses crêpes étaient préparées par le Café du Quai.
Le marché de Noël est bien plus qu’un simple lieu de magasinage. C’est un moment de magie, une immersion dans un univers féérique où traditions et modernité se mêlent pour offrir une expérience inoubliable. Que l’on soit un passionné d’artisanat, un gourmet en quête de saveurs festives, ou tout simplement un amoureux de la magie de Noël, chaque marché à quelque chose de spécial à offrir. Un véritable rendez-vous annuel qui permet de célébrer l’esprit de Noël tout en partageant des instants de joie et de chaleur humaine. Serez-vous au rendez-vous pour l’édition 2025 ?
Le 15 décembre, arrivée du Père Noël et de sa lutine.
Comme à chaque année, la fête des enfants est un évènement très important dans le cœur de nos tout petits. Pour cette journée où la magie du Pôle Nord s’installera à L’Anse-Saint-Jean, nous vous servirons de la délicieuse tourtière en espérant l’arrivée du très attendu Père Noël et sa compagne la lutine. Les enfants ont été invités précédemment à écrire une lettre au Père Noël que nous avons précieusement acheminé au Pôle Nord à l’attention de sa collègue la lutine. Dans cette lettre, les enfants pouvaient dire s’ils avaient été sages ou coquins. Une liste de cadeaux leur était aussi demandée afin de mieux connaître leurs intérêts du moment.
Les 9 et 16 novembre derniers, la bibliothèque de Saint-Félix-d’Otis a été le théâtre d’ateliers créatifs très spéciaux qui ont attiré un public varié, allant des jeunes aux personnes aînées. Ces ateliers, animés par l’artiste multidisciplinaire et auteure Eli Gravelle, étaient dédiés à la création de fanzines. Une expérience enrichissante pour les participants, qui ont pu s’initier à cet art tout en partageant un moment de convivialité et de créativité.
Qu’est-ce qu’un fanzine ?
Un fanzine (ou zine) est un petit livre entièrement réalisé à la main qui permet de partager des idées, des passions ou des créations personnelles. Il peut avoir différents formats et être produit à l’aide d’une grande variété de médiums, comme l’aquarelle, le collage ou le dessin au crayon de bois. Lors des ateliers, Eli Gravelle a guidé les participants dans la création de leurs propres fanzines, en leur offrant des outils et des conseils pour stimuler leur imagination.
Un atelier pour tous les âges
Ce qui a fait le succès de ces ateliers, c’est leur caractère intergénérationnel. Des enfants âgés de 6 à 8 ans ont pris part à l’activité avec enthousiasme, côtoyant des adolescents, des adultes et des grands-parents. L’atelier a ainsi offert un espace de création où les participants de toutes les générations ont pu échanger, partager leurs idées et leurs créations dans une ambiance de convivialité et de simplicité. Les fanzines réalisés au cours de ces sessions reflètent la diversité des inspirations et des talents présents.
Ces ateliers ont été rendus possibles grâce à la collaboration de la municipalité de Saint-Félix-d’Otis et de la MRC du Fjord. Ce soutien financier et logistique a permis de mettre en place ces ateliers créatifs et de favoriser l’accès à des activités culturelles pour la communauté.
En conclusion, ces ateliers de fanzines ont offert bien plus qu’une simple activité créative : ils ont permis de tisser des liens entre les générations et d’encourager l’expression personnelle à travers un médium artistique original. La bibliothèque de Saint-Félix-d’Otis poursuit ainsi son engagement à offrir des expériences culturelles enrichissantes et accessibles à tous.
Mia Arsenault, Cécile Hauchecorne, Karine Aubé, Corinne Asselin et Aube Saint-Amand lors de la soirée pensante de l'AGIR.
Le 21 novembre dernier avait lieu l’assemblée générale annuelle de l’AGIR (Action Globale et Innovante pour la Réussite Éducative) dans l’ambiance chaleureuse et décontractée de l’Auberge du Camp de Base à L’Anse-Saint-Jean.
Un peu d’histoire…
C’est en août 2020 que la structure partenariale école-famille-communauté a officiellement vu le jour à la suite de deux années d’une recherche-action auprès des familles et des différents acteurs du milieu concernés par la réussite éducative des jeunes de chez nous.
En quelques années seulement, de nombreuses initiatives et actions concrètes ont émergé sur le territoire du Bas-Saguenay Sud en réponse aux différents défis que peut poser la réussite éducative et l’épanouissement des jeunes en milieu rural. C’est en concertation et en collaboration étroite avec différents acteurs du milieu que sont nés plusieurs projets tels que Semer le goût d’apprendre, le rallye des organismes, les camps thématiques et l’aide éducative en camp de jour pour n’en nommer que quelques-uns, pendant que d’autres se sont consolidés ou bonifiés.
En mode consultation et recherches universitaires
Crédits photos : Milena Meduri
Avec l’objectif de poursuivre notre mission et de continuellement prospérer pour le bien-être des jeunes et des collectivités, l’AGA était aussi l’occasion de consulter et d’engager la réflexion pour une vision commune de la réussite éducative des jeunes. C’est donc en mode cabaret citoyen que les personnes présentes étaient amenées à réfléchir, discuter ensemble et rêver d’un avenir fleurissant !
Élisabeth Boily, à l’initiative de la recherche-action qui a mené à la création de l’AGIR, était aussi des nôtres pour présenter le travail de recherche en cours visant à clarifier les rôles des partenaires et à bien cibler les défis rencontrés dans le déploiement de la structure partenariale. Enseignante à l’UQAC mais aussi orthopédagogue de formation et citoyenne engagée, Élisabeth Boily a de nombreuses cordes à son arc. Par son travail, elle contribue à rapprocher le milieu de la recherche à celui de la pratique.
Une première soirée pensante
Plusieurs invitées spéciales, panélistes ciblées pour leur implication dans nos milieux, ont également pris le micro pour nous partager leur vision de l’éducation, chacune avec leur couleur et représentant un des quatre axes de l’AGIR soit l’innovation éducative avec Mia Arsenault (enseignante en éducation physique), les services de proximité avec Cécile Hauchecorne (coordonnatrice au Trait d’union) et Karine Aubé (coordonnatrice de la Maison des Jeunes), les loisirs et la culture avec Aube St-Onge (agente en développement culturel à la MRC) et la mobilisation avec Corinne Asselin (spécialiste en développement des communautés rurales.)
Pour ma part, j’étais émue d’écouter les témoignages et réflexions des merveilleuses femmes qui ont pris parole et de constater la mobilisation d’un si grand nombre! Non seulement plusieurs parents étaient présents mais aussi de nombreuses personnes engagées dans leur communauté.
C’est près d’une cinquantaine de personnes issues du milieu ou représentant des organismes communautaires impliqués qui ont pris part aux réflexions en répondant à différentes questions adressées à tous!
Cette soirée et la diversité des nombreuses personnes présentes confirment encore une fois mon choix de m’être installée au Bas-Saguenay. Y voir grandir mes enfants valide ma conviction profonde que l’éducation est l’affaire de tous et s’étend bien au-delà du cadre scolaire.
Nous vous présentons Édith Gaudreault. Elle fait des produits cosmétiques naturels. Son atelier se situe à Petit-Saguenay. Elle en vend dans son atelier à côté de chez elle près du chemin Saint-Louis. Elle aide la communauté, car elle vend des produits naturels bons pour la peau. Elle participe même au marché de Noël.
Mirka Gaudreault (5e année) et Jeanne Gaudreault (6e année)
Nous vous présentons Charles-Émile Gagné. Il était un ancien sculpteur de bois. Il a arrêté il y a environ 10 ans. Il a fait entre autres des ponts et des bateaux. Il faisait ses sculptures chez lui et il les donnait à la communauté. Il ne faisait pas d’évènements pour se faire connaître, mais était bien connu dans le village.
Maelya Savard (5e année) et Léo Boudreault (6e année)
Nous vous présentons Valentyna Galadza. Elle est une artiste qui fabrique de la poterie avec différentes textures et couleurs. Son atelier se situe à l’Anse-St-Jean. Elle fait d’autres sortes d’œuvres comme des œufs ukrainiens par exemple. Elle est allée à la maison des aînés pour faire une activité avec des œufs durant l’été. Elle a fait une présentation à Kao chocolat. Elle est d’ailleurs venue à notre école faire une activité. Elle donne des cours et vend ses créations.
Nous vous présentons également l’artisane Claudia Labrèche. Elle fait différentes choses comme des boucles d’oreille, des bracelets, des aimants, des vêtements et de l’art en bois. Son atelier se situe à l’Anse-Saint-Jean. Elle aide la communauté en offrant des produits diversifiés à la communauté.
Giani Gagnon (5e année) et Simeon Park (6e année)
Nous vous présentons Benoît Lavoie qui est luthier. Qu’est-ce qu’un luthier ? C’est quelqu’un qui fabrique des instruments de musique. L’atelier de Benoit se situe en bas de chez lui à Petit-Saguenay. Il vend des instruments de musique et peut même les réparer. Il passe parfois à la télé et fait souvent des expositions.
Nous vous présentons la coopérative Minuit moins cinq. Les artisanes qui y travaillent récupèrent des morceaux de tissus, les découpent et fabriquent autre chose comme des sacs bananes, des vêtements, des sacs à collation, etc. L’atelier se situe à Petit-Saguenay. Elles aident la communauté en redonnant une deuxième vie aux vêtements.
Rémi Aubin donne un atelier aux élèves du primaire de St-Gabriel
Grâce à L’AGIR, nous avons eu le plaisir d’accueillir Rémi Aubin de La Baie. Il a su captiver l’attention des enfants lors d’un après-midi dédié à la pêche scientifique au flétan. Au programme, il a expliqué les techniques de pêche, l’habitat des flétans, leur régime alimentaire et a même présenté les meilleurs outils pour réaliser de belles prises.
Il a également détaillé la dimension scientifique de la pêche, notamment la collecte des otolithes pour recueillir des données. Les enfants ont eu l’occasion de manipuler des moulinets et des cannes à pêche, tout en apprenant différents nœuds populaires. Rémi Aubin a généreusement partagé sa passion pour la pêche avec nos élèves, il était impressionnant de voir l’émerveillement dans leurs yeux.
Au nom des élèves de l’École Saint-Gabriel, un grand merci !
Annick Simard – Agente de développement
ANNONCE SPÉCIALE Le Festif! à l’école
En collaboration avec le Festif! de Baie-St-Paul, l’école Saint-Gabriel a l’honneur d’avoir été choisie pour accueillir une artiste dans notre milieu pour un concert privé aux élèves.
Depuis 2018, le projet permet aux jeunes de recevoir des artistes québécois marquants directement dans leur école. Se déclinant en deux volets (spectacles et conférences/ateliers musicaux), ce projet permettra aux élèves de côtoyer plusieurs artistes établis, de se familiariser avec leur métier, et de s’impliquer dans la vie culturelle de leur milieu.
Sara Dufour, auteure-compositrice viendra interpréter quelques-uns de ses titres dans le gymnase de l’école pour les plus petits (maternelles-1-2) et les grands (3e à 6e année). Le concert aura lieu sur les heures de classe et ne s’adresse qu’aux élèves SEULEMENT.
C’est la nuit de Noël. Tout le monde dort. Dans la maison, il y a une odeur de cannelle. La boîte à musique, placée sur le dessus de l’armoire, joue une mélodie apaisante. Sous le sapin, on observe un petit train, mais toujours pas de cadeaux. Le Père Noël n’a pas fini sa tournée. Un petit chat se cache derrière le sapin. Doritos regarde attentivement le lait et les biscuits destinés au Père Noël. Il réfléchit à un plan.
Le matou décide finalement de grimper sur le sapin, puis de sauter sur le tabouret. Cette boule de poils rousse a déjà englouti la moitié du verre de lait quand, soudain, il sursaute en entendant un bruit de clochette. C’est alors qu’il voit un peu de cendre tomber de la cheminée. C’est le père Noël!
Le père Noël sort de la cheminée. Le chat lève la tête rapidement et regarde le monsieur à la barbe blanche se diriger vers lui ou plutôt vers les biscuits. C’est à ce moment que Doritos agrippe un biscuit et court se réfugier en-dessous du sapin. Le Père Noël, en colère, crie « oh, oh, oh! » très fort en espérant faire peur au chat et récupérer ses biscuits. Au contraire, toute la famille se réveille!
Avant d’aller se cacher, le Père Noël prend le dernier biscuit et court vers la cuisine. Pendant ce temps, les enfants se précipitent vers le salon en pensant que le Père Noël serait là. Toutefois, ils ne voient personne. De plus, il n’y a rien sous le sapin!
Un bruit étrange se fait entendre. Le chat miaule et gratte sur la porte de la cuisine. Surpris, les enfants se dirigent vers la cuisine. Ils ouvrent tranquillement la porte pour y découvrir… le Père Noël la main dans le sac! Doritos saute alors sur le comptoir pour manger, lui aussi, les fameux biscuits à la cannelle. Trop tard, il n’y a plus un seul biscuit. Le Père Noël les avait tous dévorés! Pour se faire pardonner, le mangeur de biscuits professionnel, place finalement plusieurs cadeaux sous le sapin dont un tout spécialement pour le petit matou : une souris téléguidée! Les enfants se réjouissent et remercient le généreux papa Noël.
Joyeux Noël!
Joliane Tremblay, 5e année, Jade Lavoie, 5e année, en collaboration avec Mimosa Harvey, Tiana Houde Gentes et leur enseignante.