En novembre 2005, le plan d’affaires des Rebelles prenait forme. 10 ans plus tard, cette entreprise de création de bijoux en bois, créée par Claudia Labrèche et Nathalie Bilodeau, a su relever les nombreux défis qui surviennent dans la vie des mamans femmes d’affaires.
Avec de jeunes enfants, il n’était plus question de partir sur la route des Salons des métiers d’art. Elles devaient trouver une solution pour rentabiliser la boutique. C’est donc en 2013, alors qu’elles étaient toutes les deux enceintes de leur deuxième enfant, que les Rebelles négocient l’achat de la maison de Ferdinand Lavoie, en face du quai de L’Anse-Saint-Jean.
« Dû à l’augmentation de la clientèle locale, nos 15 points de vente et notre boutique en ligne, notre chiffre d’affaires de l’été a vraiment augmenté, ce qui nous permet de rentabiliser l’entreprise », souligne Claudia Labrèche. Avec trois employées à temps partiel, et leur nouvelle associée Ève Breton-Roy, les Rebelles misent maintenant sur le développement de nouveaux produits.
C’est du côté de la mise en marché qu’Ève va cibler son travail : « L’idée, c’est que les Rebelles vont réussir à développer des produits qu’elles imaginaient depuis longtemps. Avec l’achat le mois dernier d’une machine au laser, la production devient vraiment plus rapide, il va donc falloir travailler également sur la mise en marché. Mon dossier prioritaire, c’est la mise à jour du site internet et la boutique en ligne.»
Nouveau site internet, création de nouveaux produits à saveur artisanale et touristique : les 10 ans des Rebelles sont en fait le début d’une nouvelle aventure. Claudia Labrèche le confirme : « L’objectif, c’est vraiment que l’on puisse s’épanouir dans la création et avec cette machine là, tout est possible. On veut développer un produit touristique design, adapté à la région.»
« Le but premier de cette machine, c’était de faire ce qu’on est déjà capable de réaliser, et qu’on est toutes tannées de faire. Avec cette rapidité au laser, on aura plus de temps pour créer, imaginer de nouveaux produits », conclut Nathalie Bilodeau. L’achat de cette machine au laser, rendu possible grâce à une subvention de la SODEC, permet donc à l’entreprise locale d’envisager de nouvelles avenues très prometteuses.